ಬ We'll be counting stars

Quelle est la différence entre l'Upper East Side et Brooklyn ? Pour lui, elle se résume en une seule chose : l'argent. D'un côté, il y en a à revendre, de l'autre, il en manque. Pour lui, ce simple fait amène un monde de différence entre ces deux parties de NY même si ce n'est pas véritablement le cas. Au fond de lui, il sait bien que l'endroit où on nait ne fait pas qui nous sommes mais c'est tout au fond de lui. De l'extérieur, il se contente d'agir de manière condescendante comme si ce monde lui était totalement étranger, comme si une part de lui n'en ferait pas éternellement partie. Qu'est ce que le luxe ? Une nécessité pour vivre, un moyen de toujours s'assurer d'avoir tout ce qu'il veut d'être au-dessus de la masse, d'être quelqu'un de bien. Le luxe est un peu sa dose de drogue quotidienne, son petit moyen de posséder un certain contrôle. Le luxe c'est son petit dada à lui, sa valeur phare dans un monde où l'argent contrôle tout. Oh oui, il aime étaler sa richesse, sa luxure, pas tellement pour en mettre plein la vue aux autres mais pour lui-même, pour se rappeler d'où il vient et ce qu'il est maintenant. Le luxe c'est sa réussite, le perdre, c'est tout perdre. Dans la voie qu'il a choisie, c'est malheureusement devenu un besoin vital. Qui est Gossip Girl ? Sa réponse première sera qu'il ne cherche pas vraiment à savoir qui elle est. Toutefois, s'il devait y réfléchir, il la verrait surtout comme une jeune demoiselle qui ne sait pas quoi faire de ses journées à part parler de manières négatives des gens qui l'entourent. Oh, elle n'a pas vraiment d'intérêt pour lui mais si elle est jolie, peut-être qu'elle intégrera un jour son tableau de chasse. Quelles sont tes priorités ? Réussir sa carrière professionnelle est sans doute sa priorité numéro une. La deuxième serait de s'amuser. Fonder une famille ne lui traverse pas vraiment l'esprit. Parles moi de toi ? (manies, tics, goûts, phobies, autres) :Il est ce qu'on appelle communément un handicapé des sentiments. ♠ Il aime l'escalade. ♠ Chante toujours sous la douche. ♠ Il dort au centre de son lit. ♠ Il a un toc, il ne peut pas sortir de chez lui sans s'être regardé au moins huit fois de suite dans le miroir. ♠ Chaque jour, il prend un moment pour écrire mentalement son journal intime. Cela consiste à mettre en rapport ses bonnes et mauvaises actions de la journée. ♠ Lorsque quelque chose ne lui plait pas, il a tendance à toucher son oreille droite. ♠ Il est allergique aux poils d'animaux ce qui est vraiment dommage puisqu'il a toujours voulu un chien. A la place, il a un perroquet qui ne retient que les gros mots. ♠ Aime beaucoup tout ce qui est à base de satin. ♠ Il a tendance à allumer deux fois de suite son briquet avant d'allumer une cigarette. ♠ Connait cinq langues : le danois, l'anglais, le chinois, le français et le russe. ♠ A tendance à jurer dès qu'il est de mauvaise humeur ♠ A tendance à pouvoir passer la journée en boxer quand il est chez lui. ♠ Sa garde-robe est principalement constituée de costumes hors de prix. ♠ Est le roi du rubik's cube. ♠ Lit toujours la fin d'un livre avant de le commencer. ♠ A un peu peur en avion. ♠ Apprécie de conduire sa moto mais moins sa voiture. ♠ Peut-être un gentleman ou un pauvre type selon la situation. ♠ Est un comédien de la vie. ♠ Est un grand amateur de musique classique et surtout de ballets (ou plutôt de ballerines). ♠ Evacue son stress et sa rage en utilisant le sport. ♠ Il ne se sépare presque jamais de son oreillette et de son téléphone. ♠ Il n'a plus revu ses parents depuis ses 18 ans. ♠ Il a une certaine tendance à relever les défis qu'on lui propose.

▲ c'est mon histoire
Il n'avait pas voulu mentir. Il n'avait pas voulu que ses joues se remplissent de larmes et pourtant, c'est ce qui se passait. Elle était là, devant lui, aussi belle qu'à son habitude même si toute joie avait disparu de ses traits. Elle se sentait trahi, lui ne savait plus où se mettre. Comment les choses avaient-elles pu déborder à ce point ? Il ne le savait pas ou plutôt, il préférait ne pas y penser. Il savait qu'en cachant la vérité, il avait sans aucun doute fait une belle connerie mais il n'avait pas su agir autrement. Dans la vie, il y a parfois des choix à prendre et à l'aube de ses vingt-quatre ans,il se trouvait, sans aucun doute, à l'un des tournants les plus primordiaux de sa vie. Oh, tout n'avait pas commencé aujourd'hui. Ce qui arrivait à cet instant n'était que la somme de tout ce qui l'avait fait auparavant. Tout avait commencé par l'envie d'un petit garçon. Tout ce qu'il désirait c'était d'avoir une bicyclette. Oh,il ne voulait pas n'importe laquelle, il désirait simplement celle qu'il voyait dans la vitrine du magasin de vélo. Elle était jolie, rouge, neuve et chère pour ce qu'elle représentait. Lui, il n'avait pas les moyens de l'avoir mais c'est ce qu'il chérissait de tout son coeur. Non, le petit homme n'était pas né dans le meilleur foyer de Copenhague. Oh, il vivait bien, simplement les fins de mois n'étaient pas toujours faciles. Il ne possédait pas les derniers vêtements à la mode et n'avait pas tout ce qu'il désirait sur un plateau d'argent. Il n'était pas différent de la plupart des enfants de son quartier mais quelque chose en lui ne s'était jamais contenté de cela. Oui, il y avait une envie de plus, d'avoir ce que les autres ne possédaient pas encore. Il rêvait en grand, peut-être un peu trop. Sans même s'en rendre compte, il s'était mis à mépriser un monde dans lequel il allait pourtant devoir passer toute sa vie. Pourquoi voyait-il les choses de la sorte ? Il ne savait pas. Il ne cherchait pas à comprendre. C'était ainsi et pas autrement. Alors, à sa petite échelle, il avait commencé à vouloir changer. Oh, il ne suffisait pas de claquer des doigts pour obtenir ce qu'il désirait. Il avait tout de même compris quelque chose : chaque homme à son prix. Un bonbon pouvait amener un échange de service et plus il remontait la chaine, plus il se rapprochait de son objectif. Un jour, il avait réussi à avoir sa bicyclette rouge et ce jour-là, il avait compris la plus importante leçon de sa vie : avec un peu de malice et que les services rendus on peut avoir ce que l'on veut. Il avait grandi avec cette idée en tête. Il avait glissé sur son enfance et son adolescence comme si d'un simple sourire il pouvait obtenir ce qu'il désirait vraiment. Oh, il était tendre, il était doux et gentil quand il le voulait. Chez lui, il ne pouvait s'empêcher d'en vouloir à ses parents de ne pas avoir tout fait pour lui offrir le meilleur des avenirs possibles. C'est ce qu'il désirait, c'est ce qu'il aurait. Et puis il y avait-elle. Elle s'était la goutte d'inattendu qui avait fait faiblir ses croyances. Elle était la bouffée d'air frais dans laquelle il s'était lancé à plein poumon lorsqu'il avait quitté ses parents pour l'université. Il savait ce qu'il voulait faire, il connaissait la meilleure école qui pourrait lui offrir ce qu'il désirait et il avait tenté sa chance. Il s'était lancé un défi et l'avait relevé. Le petit gosse qui n'avait pas ce qu'il désirait devenait de plus en plus un homme dont la réussite professionnelle rendait le coeur plus noir. C'était un poison qui demandait un amour sans faille. Amour qu'il ne pouvait donner puisque son coeur appartenait à elle. Il l'aimait, il en était fou et pourtant, à cet instant, elle pleurait parce qu'il n'avait pas été honnête. Après des heures d'hésitation, il avait posté sa candidature pour un stage dans une entreprise qui pourrait lui ouvrir les portes dorées. Oh, ce n'était qu'un premier pas mais il voulait le tenter. Il l'avait fait, il avait postulé et il avait été pris. Le souci, c'est que c'était à New York, loin, trop loin d'elle. Il se devait de choisir entre son avenir professionnelle ou amoureux et il l'avait fait... Elle avait trouvé son aller-simple pour New-York. « Nous deux, c'était du vent hein ! Tu ne m'as jamais vraiment aimé, j'étais ton amusement avant que tu ne foutes le camp hein ! » Elle pleurait, elle criait et lui restait de marbre parce que rien de ce qu'il dirait n'arrangerait véritablement les choses. Il avait pesé le pour et le contre mais en jeune homme d'une vingtaine d'année, l'amour n'avait pas fait le poids. « Jamais je ne t'oublierais. » Il le lui avait promis et au fond, sans le vouloir, il avait tenu sa promesse. Jamais plus il n'avait laissé une femme prendre autant de place dans sa vie. Peut-être plus par peur que par manque d'envie.

Les années passent, la routine s'installe. L'argent arrive, le passé se fait oublier, la nouvelle vie commence. Mentir pour réussir. Réussir à tout prix. Un prix à toute chose. Chaque chose qu'on désire peut être obtenue. Obtenir toutes les richesses du monde. Son monde n'était plus qu'une suite de réussites financières accompagnées de plaisirs éphémères. L'amour n'existait plus pour lui que sous la forme condensée d'une nuit. Oh, il n'en ressortait pas le coeur plus amoureux, peut-être plus léger et délivré d'une certaine envie. Oh, il ne se plaignait pas sur son sort. Il ne voulait pas se ranger. Il ne voulait pas avoir d'enfant. Il était marié à son métier, elle était son épouse, sa maitresse et parfois même son ennemie. Il aimait les choses de la sorte et pour rien au monde, il ne les changerait. Parfois le lit vide pouvait le rendre quelque peu nostalgique mais tout cela s'en allait rapidement. Sa fierté trop bien enfoncée, il avait fait un choix à un moment important de sa vie et maintenant il s'y tenait. L'argent était le chemin qu'il avait choisi, ce qu'il avait toujours voulu posséder et maintenant qu'il l'avait, il était le seul à pouvoir s'assurer de ne jamais le perdre. Soirée mondaine, occasion de se faire connaitre tout en poussant l'amusement à l'excès. Il allait faire des folies comme bien souvent. L'alcool coulait parfois trop fort, la cigarette rejoignait trop souvent ses lèvres et ses sourires paraissaient parfois plus intéressés que réels. Dans le monde des apparences rien ne pouvait faire tomber son château de carte, même pas une ex un peu trop envahissante. Il aimait mentir, il aimait séduire voir même jouer. Elles ne lui pardonnaient pas toujours sa manière de se comporter, de les abandonner le matin-même comme si tout ce qui s'était passé n'était rien. Parfois, il tentait une nuit de plus voir quelques semaines mais chaque fois quelque chose en lui se bloquait. Oh, il pouvait être là mais même quand il l'était ce n'était qu'une partie de lui-même qu'il laissait entrevoir. Au fond, à force de se mentir, il s'était un peu perdu en chemin si bien qu'il n'était même plus sur de savoir qui il était vraiment. Alors, comme toujours, l'argent lui permettait de se raccrocher. Dans une soirée mondaine comme celle-ci, il savait pourquoi il avait fait tout cela : pour être le roi du monde et non plus un simple mortel qui passerait sa vie à trimer pour rien. Ou peut-être tout mais cette valeur-là, il ne l'avait jamais comprise ou bien trop tard pour encore vouloir l'atteindre. Il était Vanja Skovgaard, le trader qui aimait ce qui était beau, qui pourrait vendre sa grand-mère si elle pouvait lui rapporter assez. Il était celui qui pouvait faire passer un non en oui par un simple sourire. Celui qui ne se laissait jamais abattre et qui offrait toujours le meilleur de lui-même quoique c'était peut-être la part la plus pourrie de son âme. Amant, compagnon de travail, ennemi, ami, connaissance, il y a beaucoup de façon de le découvrir mais qui pourrait se targuer de le connaitre vraiment ?