BENIBOU' •

Quelle est la différence entre l'Upper East Side et Brooklyn ? Brooklyn c'est pour les fauchés mais l'upper c'est pour les petits gens normaux et biens. Rien de plus compliqué à mes yeux. Les gens à Brooklyn sont d'un bas étage. Ils ne sont pas spécialement des monstres mais pas vraiment une bande d'amis pour moi. Disons que je ne veux pas m'en rapprocher. ils sont vraiment des déchets ! Qu'est ce que le luxe ? De l'argent, des femmes à gogos, une grande maison et le plaisir d'avoir tout ce qu'on veut et quand on veut. Que dire de plus ? Ce n'est qu'une conception qui m'appartient mais c'est mon besoin de luxe. Qui est Gossip Girl ? une crétine, un pigeonne, une tout ce que vous voulez qui n'a rien d'autres à faire... Je suis désolé mais c'est ce que je pense de cette nana qui n'a rien d'autres à faire que de commenter la vie des gens comme si ça nous intéressais de savoir que Bérengère achète du pain. Quelles sont tes priorités ? doubler le chiffre d'affaire et prouver à mon père que l'argent est une chose que je peux gérer. Mourir riche et à millions, voir milliard. Voila mes priorité dans la vie et rien d'autres. A si... coucher avec des femmes par milliers ou milliards également. C'est une sorte de richesse, non ? Parles moi de toi ? : J'aime taper du pied quand je suis nerveux ou angoissé. J'ai tendance à éviter le regard de l'autre personne quand je lui mens. Je peux parfois ne pas regarder les gens quand je parle, un geste malpoli donc j'ai horreur. J'ai une éducation sévère donc je suis respectueux et tout ce que vous voulez mais seulement avec les riches... J'aime les femmes, oui. Les femmes généreuse cependant donc pas les brindilles qui pèse 37 kilos à tout casser. Les femmes normales quoi. Je regarde trop souvent ma montre mais c'est un geste que je ne contrôle pas réellement. C'est un tic en quelques sortes. J'aime assez sentir les fleurs, c'est con mais ça me rappelle l'odeur du parfum de maman quand j'étais petit. Elle mettait toujours des trucs sacrement fleuri. Ou des pots pourris aussi, j'aime les pots pourris. Je n'aime pas la cigarette. Je trouve ça ringard si ce n'est nous proposer de jouer au mouton et tuer nos poumon. C'est d'un vulgaire aussi à notre époque. Il n'y a pas besoin de fumer pour être cool. J'ai tendance à les chasser quand ils fument.

▲ c'est mon histoire
L’argent n’est qu’un papier. Une feuille contenant un peu de tissus pur ne pas se noyer de la pluie. L’argent n’est pas toujours propre. Sale par moment et d’autres fois ? Vieux. Il faut savoir que vous pouvez trouver des centaines de façon pour décrire l’argent ou ses valeurs mais dans le fond ? Une seule peut réellement être efficace. L’argent, nous rends heureux. A notre époque ? Plus vous voulez faire et voir ? Plus vous aurez besoin d’argent. Les gens ne se rendent pas compte du pouvoir de ce bout de papiers mais avec ceci, vous obtenez tout ce que vous voulez. Les gens ont besoins d’argent. Ils en respirent et ils en expirent. Cette douce matière qui nous caresse la paume quand nous le tenons dans la main avant de le donner sans remords car on en a encore ! C’était un peu ça, ma vie. L’argent et encore l’argent. Mes parents étaient riches. Enfin ils le sont encore. Riche à milliards. Je les voyais tellement peu. Laissé à moi-même avec une nounou. Ma mère était géniale au début mais un peu fou sur les bords enfin un peu est un grand mot pour tout vous avouer. La femme était tellement barjo qu’elle finissait internet chez les fous. Un truc qui ne me marquait pas réellement fait à tout ce que m’en disait mon père. Il ne pouvait faire que la rabaisser. Apparemment ? Elle était pauvre avant et il l’avait bêtement acheté à un employé de son entreprise. Il avait besoin d’argent. DUDE depuis quand on achète des humains ? Et bien apparemment cela se faisait assez puisqu’il l’avait fait. C’est si simple avec de l’argent. J’avais grandi avec cette image de la vie facile pour autant que nous soyons riches mais aussi avec l’idée d’une mère, quelque part dans un hôpital de fous enfin sérieusement. Les gens devenaient dingues avec de l’argent. Comme quoi. Les années passaient et passaient et passaient. J’étais riche et je ne pouvais que dilapider cet argent. Je m’achetais des voitures alors que j’avais le permis enfin quand je dis « des » c’est par ce que je les collectionnais réellement. Deux ou trois bolides par ici et par là. Mon père ne s’en rendait pas compte. Pas u tout même. Il s’en foutait. Tout ce qu’il disait : fils faits tes études pour reprendre l’entreprise et devient le plus grand des Petterson. Non mais WTF ? Je voulais de l’argent et je voulais un avenir mais comme si j’allais reprendre son entreprise. Il ne me méritait pas et j’avais bien d’autres ambitions. J’avais une sorte de rêve. Il l’ignorait réellement. Je voulais ouvrir mon propre restaurant. Une chose à savoir est que j’adorais cuisiner depuis que j’étais genre enfin mon seul souvenir avec ma mère est qu’on avait fait une tarte au pomme si vous voyez un peu ce que je veux dire. Cela me tenait à cœur mais e ne voulais pas l’avouer. Pas mon genre d’avouer que j’ai un cœur. Faut pas rêver, hein. Mais une mère ? C’est important et je ne pouvais pas le nier. Cette mère m’avait peut-être abandonnée dans la folie mais elle m’avait mise au monde. Enfin un peu sous le nez de mon frère, je me lançais dans ce domaine. La cuisine cela ne s’apprenait pas vraiment, c’était un don. Je devais juste avoir l’argent pour. Mon père était génial par ce qu’il me le refilait sans s’en rendre compte. J’avais confiance en mon projet. Les conseils demandés n’étaient pas des moins sûrs. J’investissais dans un ramène pognions. Je profitais juste en utilisant ce que j’avais sous la main. Il ne s’en préoccupait pas dans le fond. Il en avait tellement. Ce n’était que le trou de deux ou trois voitures qu’il ne voyait pas alors que j’avais 16 ans. Respectable fils. J’étais simplement la bonne image de la famille. Le seul que l’on voyait un peu partout. Il ne pointait que rarement le bout de son nez dans les réceptions du quartier. Là, vous devez penser que je ne l’aime pas mais c’est faux. Au contraire. Je suis assez proche de mon paternel et l’on se contacte souvent. Une fois par jour. Je reçois parfois même un appel de sa secrétaire qui me dit qu’il sera en retard pour diner ou que sais-je mais je m’en fiche. C’était il y a 3 ans que je lui ai enfin dis que j’allais ouvrir mon restaurant. Il l’a su le jour avant l’ouverture ce qui n’est pas vraiment pressant, non ? Le petit malin n’était pas heureux mais encore. Cela ne le regardait pas car c’est mon avenir et je savais pertinemment ce que je faisais. Ouvrir un bon restaurant pour les riches et uniquement avec des plats de tous pays dans des assiettes des plus raffinés était une bonne idée. Je lui avais juste laissé avaler que c’était ma vie et lui ? Il m’a coupé les vivres mais je m’en fichais car j’avais tout prévu. J’avais gardé assez d’économies de son argent pour tenir mon restaurant à vie. Les deux premiers mois furent durs mais je n’en parle à personne, c’est mon petit secret car personne ne sait réellement ce qui s’est passé et j’en ai honte. J’ai honte d’avoir dû compter l’argent. C’est le passé maintenant et je suis riche. Ca s’accumule et je suis heureux. J’ai prouvé à mon père que je n’avais pas besoin de son argent pour en avoir encore plus que lui. Et c’était ce qui se passait. J’en avais bien plus que lu, le double même. Je pouvais l’afficher fièrement et je le faisais. En même pas trois années. Ce monde qui s’offrait à moi devenait de plus en plus beau. Je n’avais même plus besoin d’aller souvent au restaurant mais juste de prendre des décisions. Je perdais même le but d’origine de cuisiner mais je m’en foutais. A mes yeux ? L’argent comptait et j’en avais même oublié les vrais raisons. L’argent quand tu baignes dedans et qu’en plus… c’est le tiens. Tu te fiches du reste et tu ne comptes plus. Je ne comptais plus. Je n’en avais pas besoin. En quoi en avais-je besoin ?