♠ This town like a great big pussy just waiting to get fucked

La famille Lucchese. Qui ne connait pas ce nom ? Pour le résumé historique, il s’agit de l’une des 5 familles mafieuse New-Yorkaise, faisant partie des 25 familles de la Cosa Nostra et dont la fondation remonte à 1917. D’abord connu sous le nom de Gagliano, elle prit le nom Lucchese lorsque Tommy Lucchese succéda à son prédécesseur. Tommy n’étant autre que le grand-père paternel de Ryan. Cette famille dénombre un bon nombre d’activités criminelles, tel que le blanchiment d’argent, les paris clandestins, le racket, l’extorsion de fond, la prostitution, le trafic de stupéfiants, le vol de voiture, l’escroquerie financière, la voirie, l’évasion fiscale, prêt à taux usurier, contrat d’assassinat, contrebande de cigarettes, trafic de drogues, jeux, paris illégaux, la direction d’hôtel, restaurant ou encore boite de nuit, etc.

Tony Lucchese, le père de Ryan suivit la voie de son propre père. Seulement le nom de famille ne faisant pas tout dans la mafia, il ne fut pas à la tête de celle-ci. Tout le monde devait faire ses preuves, lui y compris. Actuellement, aucun Lucchese n’est à la tête de la famille Lucchese. Il ne s’agit que d’un nom en référence de Tommy, celui qui a fait de cette famille ce qu’elle est aujourd’hui, celui à qui tout le monde doit son respect. Tony fut donc au plus bas de cette famille, qui expliquons le, regroupe une centaine de membre. Le lien du sang ne faisant pas la famille. De nature très volage, sans attache, il s’éprit d’une femme, américaine, brune. Rien de bien sérieux, une amourette de quelques mois. Une amourette qui finit par devenir une grossesse. A la naissance de Ryan ses « parents » essayèrent tant bien que mal de vivre ensemble, de former une nouvelle famille à trois. Mais sans succès. A ses 3 mois, un tatouage fut inscrit et imposé au poignet gauche du bébé, un symbole de la famille Lucchese. S’en suivit des complications à cause du mode de vie de Tony, si bien qu’au bout de 5 mois de relations, la jeune femme abandonna père et enfant et quitta la ville, laissant juste un mot derrière elle. Un mot qui fut transmis à Ryan plus tard. Un mot et une femme source de colère pour le jeune homme.
Sans présence maternelle, il fut donc élever au sein de la mafia, sans moyen de dire non. Très tôt il fut baigné dans le monde de la drogue, de la violence et du sang. Quand la plupart des enfants jouaient après l’école ou avaient des loisirs, lui rejoignait le clan familial où lui était inculqué l’art de se défendre par des techniques de combat et par le maniement des armes. Il se montra vraiment doué dans ces domaines. Plus le temps passait, plus il excellait. Chaque membre de la famille Lucchese, tout du moins ceux qui était dans le haut de la hiérarchie, détenait une spécialité. Celle de Ryan était toute trouvée, tout comme l’avenir qui lui était prédestiné.
A côté des Lucchese, Ryan côtoyait très souvent la famille Ainsworth. Ses parents étaient amis avec son père. Eux aussi avaient un fils, Nick, qui naturellement devint le meilleur ami de Ryan. Ils grandirent pratiquement ensemble. D’ailleurs la mère de son ami, fut comme une mère de remplacement pour lui. Entre ces deux-là, c’est bien plus que de l’amitié, ils sont devenus comme des frères. Chacun sort l’autre de la merde en cas de besoin, sans la moindre dette, juste la logique d’être présent pour son présent quoi qu’il arrive. Il n’y a jamais eu de secret entre eux. Leur amitié est plus forte que tout. Ils se sont d’ailleurs associés pour diriger le cabaret, héritage des parents de Nick. Leur but est de faire connaitre cet endroit un emblème. Mais derrière le rideau, ils ont commencé à monter leur propre business, trafic de drogue et d’arme principalement, mais ils sont loin de vouloir s’arrêter à ça. Tout a été mis en suspend quand Ryan fut arrêter pour meurtre au premier degré.

Olivia. Un prénom simple et court pour une femme exceptionnelle. Avant qu’il ne fasse sa connaissance, l’amour n’était qu’une idiotie à ses yeux. En tant que coureur de jupon et dragueur invétéré, il n’y avait que le sexe qui l’intéressait. Peut-être pour la simple raison qu’il n’a jamais ressenti ce qu’on ressent quand on aime quelqu’un au point d’être prêt à mourir pour lui permettre de vivre. Ce petit bout de femme brune fut le rayon de lumière qui vint éclairer sa vie pour lui ouvrir les yeux. Lui qui était un homme insaisissable avait réussi à se perdre totalement en elle. Son premier amour. Son grand amour. Entre eux ça a été comme une évidence. Bien qu’il était plus âgé et dans les emmerdes, elle semblait voir au-delà de ça. Elle lui apportait une stabilité qu’il ne connaissait pas tandis que lui, lui vouait de l’intérêt, une passion débordante mais également son lot de problèmes. Ils n’avaient aucun point commun et venaient de deux mondes différent et pourtant ils vécurent 5 ans de bonheur. De bonheur et d’emmerde bien entendu.
A leur rencontre rien ne semblait l’effrayer. Ni la drogue, ni les armes, ni les conflits, ni les arrêts en prisons. Mais l’amour rend aveugle, n’est-ce pas le dicton ? Elle connaissait son nom et ce qu’il représentait. Avec Nick, elle était l’une des rares personnes à savoir qu’il faisait partie de la mafia new-yorkaise, et pourtant elle n’a jamais fui, jamais eu peur. Ou tout du moins elle ne le lui avait pas montré. Leur histoire fit beaucoup parler d’elle, notamment par la très médiatique Gossip Girl. Olivia étant l’une de ces cibles préférées, Ryan s’était retrouvé mis en avant également. Contre son gré. Des rumeurs ont commencés alors à se lancer et à s’ébruiter, y compris à Brooklyn. Lui qui avait toujours tout fait pour protéger Olivia de son mode de vie et de ses ennemis, cette GG avait délibérément mis sa belle en danger.
Un soir alors qu’elle rentrait, la jeune femme fut agressée. Par chance ou miracle, elle put courir et composer le numéro de Ryan. Ce dernier arriva aussi vite qu’il le put, mais la jeune femme avait déjà subi de nombreux coups. En colère, tellement en colère, contre GG, contre lui, qu’il se laissa dépasser par ses émotions sans n’avoir aucune retenue. Dès qu’il arriva sur place, il fonça sur l’homme en question et s’en suivit une violence bagarre. Sa rage faisait qu’il n’entendait pas les cris d’Olie ou encore la sensation des os se briser sous ses mains. Sans s’en rendre compte, ses coups furent meurtriers. Meurtre au premier degré. Ce n’était pas le premier meurtre qu’il commettait, mais cette fois ci c’était personnel et non un contrat de plus. Son amour pour Olivia avait démultiplié ses sentiments et sa rage, sans qu’il ne puisse s’arrêter ou vraiment contrôler ce qu’il faisait. Son avocat essaya de plaider la légitime défense, mais son casier étant bien rempli il fut renvoyé une nouvelle fois en prison. Cette fois ci de nombreuses charges pesèrent contre lui et ses relations ne permirent que de réduire sa peine pénale à 15 ans ferme.
Les 10 premiers moi de son emprisonnement, Olie venait le voir aussi souvent qu’elle le pouvait. Ils n’avaient aucun physique, une vitre les en empêchant mais leur relation tint bon. Le jeune homme ne le lui avait pas dit, mais il avait essayé de faire appel. Un échec. Il était impossible qu’il sorte avant la fin de sa peine. 15 ans. 15 longues années. Rester en couple avec la jeune Wakefield était un acte égoïste. Même si cela fut dur, autant pour lui que pour elle, il devait faire ce qu’il avait à faire. Pour elle. Pour lui permettre de vivre. Alors quand elle revint le voir, il se montra distant et froid, mettant un terme à leur relation. Sans lui donne d’explication. Non, juste en lui annonçant que tout était terminé entre eux et qu’ils n’auraient plus de contact. Qu’elle n’avait plus à venir ici.
Malgré tout, elle insista. Continuant de venir au parloir, mais jamais il n’avait répondu à l’appel. Elle utilisa alors un autre moyen de communication, les lettres. Une pratiquement chaque jour. Des lettres qui ne reçurent aucunes réponses de sa part. Il aurait pu les jeter, interdire qu’on les lui transmette et pourtant… Il attendait ses lettres, les lisaient et les relisaient en les gardant toujours près de lui. Tirer un trait sur elle était quelque chose de trop difficile. Il avait agi dans son intérêt à elle, mais la coupure était difficile à accepter. Tout ceci dura 6 mois. 6 mois sans la voir. 6 mois à lire des lettres. Jusqu’à ce qu’une lettre lui fasse changer d’avis. Dans celle-ci, elle lui demandait d’accepter une rencontre, une dernière rencontre. Elle avait besoin de lui parler et qu’après toutes ces années, il le lui devait bien. Comment refuser ?
Quand le moment se pointa, il se montra encore une fois détaché et froid. Lui montrer que tout était bien finit et qu’il ne ressentait plus rien. Il ne parla d’ailleurs que très peu et se contenta de l’écouter. Simplement de l’écouter. Elle voulait des explications sur son attitude, sur la raison de leur rupture. Mais que répondre ? Il resta évasif, sans ne vraiment répondre à ses questions mais c’était mieux pour elle. Mieux qu’elle le haïsse de son comportement. Mieux qu’elle tourne la page. S’en suivit une longue déclaration d’amour venant d’Olie. Elle se dévoila complètement et rester stoïque face à ce qu’elle disait était une torture. Il aurait voulu revenir sur ses paroles, lui dire qu’il l’aimait aussi, la toucher, l’embrasser, mais c’était impossible. La vitre les en empêchait. Et quand bien même ! Elle méritait de vivre et non de se retrouver dans une sorte de prison en sortant avec un taulard. Le silence était ce qu’il pouvait faire de mieux. Un seul mot et il ne pourrait pas aller jusqu’au bout. Au bout de plusieurs minutes, vint enfin l’ultime question. « Demande moi de t’attendre… Demande le moi et j’le ferai… Je t’aime alors demande le moi… ». Garder le silence lui déchira le cœur, mais il resta impassible. La regardant droit dans les yeux sans ne laisser échapper la moindre émotion. Il put ainsi voir la jeune femme pleurer, ne retenant plus la peine et la douleur qui s’était installé surement depuis le début de leur rupture. Face à ce silence interminable, elle quitta le parloir, hâtant le pas pour fuir cet enfer. Ce n’est que lorsqu’elle fut partie et laissa échapper un petit murmure : « Attends-moi… J’t’en supplie ».

8 mois qu’il n’a pas revu Olivia. 8 mois qu’elle ne lui a pas renvoyé de lettres. 8 mois que tout est fini. Seulement 8 mois. Heureusement qu’il pouvait compter sur un appui au sein de la prison, en la personne de Presley Evans. Une jeune bénévole qui s’est faite agressée par un détenu quand les gardiens firent un roulement. Ryan put intervenir à temps et depuis elle cherche à le remercier. Au début elle s’accrochait et était tenace, il devait le lui accorder. Lui tout ce qu’il désirait c’était qu’on lui fiche la paix, mais au fur et à mesure que la jeune femme venait vers lui, une relation amicale à commencer à naitre entre eux. Elle fut comme un nouveau point de repère entre ces 4 murs. Seulement il y a de ça 3 mois, elle a dû arrêter son bénévolat. Depuis, il ne l’a plus revu.
Au terme de ces 8 mois, une chose surprenante se passa : sa libération. Sa peine avait déjà été réduite à 15 ans et l’appel fut rejeté. Un grand nombre de questions se posèrent alors à lui. Par quel moyen avait-il pu sortir ? Qui était derrière tout ça ? Qu’attendait-on de lui ? Il lui sembla logique que sa famille était la pièce maitresse de ces interrogations, mais comment ? 2 ans auparavant, ils n’avaient eu assez d’influence pour le faire, alors pourquoi maintenant ? Il sait que son retour à la vie « normale » va en faire parler plus d’un et que tous vont être choqué qu’un meurtrier puisse être remis en liberté si rapidement. Gossip Girl risque de s’en prendre à cœur joie. Mais peu importe. Il sait qu’il va avant tout devoir comprendre les raisons de sa libération et surtout devoir rendre des comptes à Olivia.