WAR AT THE ROSES
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 (JUNE) j'espère que t'en as pas perdu une miette. -18

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Raphaël M. Kovacs

Raphaël M. Kovacs


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MessageSujet: (JUNE) j'espère que t'en as pas perdu une miette. -18   (JUNE) j'espère que t'en as pas perdu une miette. -18 EmptyVen 17 Mai - 16:09



so you think you can stone me and spit in my eye?

Match de football américain en cette belle matinée ensoleillée de mai. J'étais complétement surexcité à l'idée de jouer et cet excitation se remarqua très rapidement une fois sur le terrain. C'est simple, on battait l'autre équipe à plat de couture. C'est marrant mais dans la vie, y'avait pas grand chose d'autres qui me motivaient autant que le sport le faisait. J'adorais me défoncer les genoux sur le gazon et me faire bousculer dans tous les sens par mes adversaires quitte à finir avec des bleus et même des fois un peu de sang. C'était tout simplement divin. C'est à la mi-temps que j'ai remarqué qu'il n'y avait pas que le match qui était si exceptionnel. Il y avait toutes ces cheerleaders super sexy avec leur mini-jupes qui nous regardaient comme si on était les dieux du stade. Quelle bande de greluches à agiter leurs pompons dans tous les sens et à faire des pirouettes comme si ça pouvait nous faire quelque chose. Si elles se mettaient toutes à poil à la rigueur, pourquoi pas, mais bon, pas sûr qu'elle en vaille vraiment toutes le coup d’œil. En vidant une demi bouteille d'eau, j'en remarque une qui me fixe. Mignonne. Il ne restait plus que quelques secondes avant que le match recommence et je fonce donc vers elle pour lui intimer l'ordre de m'attendre devant les vestiaires des garçons à la fin du match. Elle rougit, je repars et jette un dernier coup d’œil en sa direction : elle hoche la tête encore toute rouge. Aha. Encore une qui mesure l'honneur que je lui fais. Encore une qui s'imagine qu'elle va pouvoir me changer, que je l'inviterais à boire un verre sans aucune arrière-pensée. Que dalle ouais! Si elle est là à ma sortie des vestiaires, je l’emmènerais dans les premières toilettes et je la culbuterais en bonnes et dues formes, c'est-à-dire, pas de sentiment, pas de discussion. Merci, au revoir, à la suivante. Je suis comme ça. Fin de la mi-temps, le jeu repart. On continue sur notre lancée et on bat l'équipe adverse. Les gens applaudissent, on se fait tous une accolade et puis on file dans les douches. J'ai jamais eu de problème à me montrer nu devant mes camarades. Je suis super bien gaulé, pas de complexe. Sous la douche, je traine. Je veux être sûr de me faire désirer. Bah oui, faut le mériter d'avoir un ticket en or massif avec moi! Je suis un met de premier choix, le must du must. Tout aussi lentement, je me rhabille, fourre mes affaires dans mon sac et finis enfin par me casser. Elle est là. Elle me sourit et rougit à la fois. C'est... Attendrissant on va dire. Je vais à sa hauteur, prêt à lui sortir mon grand baratin ordinaire. « Ne dis surtout rien. Ce qui se passe entre nous, c'est magique... Pas besoin de mot... » Je passe délicatement une main sur sa joue et en profite pour me rapprocher d'elle. « Ça va paraitre fou mais... Tous ses sentiments en moi... Je crois bien que... Ne ris pas mais je crois bien que c'est un coup de foudre... » Je baisse d'abord les yeux, la tête suit ainsi que la main par la suite. C'était une de mes nombreuses techniques pour me faire une fille qui prétend ne pas être une fille facile -alors qu'elles écartent toutes les cuisses au final- : la faire croire au prince charmant. Là, c'était le moment où je prenais l'air gêné avant qu'elle se mette à m'embrasser passionnément. Ah mais non, que dis-je! C'est le moment où elle m'embrasse passionnément après que je prenne un air gêné. Infaillible. Je réponds à son baiser, en augmente même l'allure. Je finis par me décoller d'elle, regarder autour de moi et voir tous ces regards interloqués posés sur nous. Bah oui, bande de cons, j'ai pécho. Par la main, je l'entraine dans les toilettes pour filles. Bah oui, je suis un gentleman au moins. Je pousse la porte du premier cabinet : fermé. Peu importe, je me jette sur la deuxième porte et nous enferme dans le deuxième cabinet. Le bruit fera bien vite fuir les autres occupantes ou tout au plus, l'autre occupante, j'en doute pas. Sauvagement, je me remets à l'embrasser. Je sais même pas son nom en fait. Pas d'importance. Je glisse une main sous sa jupe, y retire sa culotte. Elle en profite pour déboutonner mon pantalon qui m'arrive maintenant aux chevilles. « T'as ce qui faut? » Je soupire en la repoussant pour me saisir du préservatif que j'ai dans la poche de mon jeans. « Je t'avais dit de pas parler! » lui répliquai-je en déballant le préservatif et en l'enfilant. Arrive maintenant le moment le plus croustillant, celui que je préfère. Elle se baisse, s'accroche aux toilettes et c'est là que je rentre en action. Je m'attarde pas, une dizaine de minutes peut-être. Vite fait, bien fait. Moment culminant de l'acte. Je me retire. La capote usagée finit dans les toilettes, je tire la chasse d'eau et sors en premier me laver les mains. Dans le miroir, je vois la porte du deuxième cabinet s'ouvrir sur la cheerleader et puis, la porte du premier cabinet s'ouvre à son tour. June. Sourire de vainqueur. « Qu'est-ce que tu fais là chérie? T'attendais ton tour c'est ça? » Je ricane en me tournant vers elles. June, ma première. Et celledontjeneconnaispaslenom, ma dernière en date. « Et pour toi... Désolé mais notre histoire d'amour s'arrête là. Franchement, t'aurais pas du ouvrir la bouche, je t'avais dit que tu briserais tout. On s'est bien amusé, il est temps de passer à autre chose... » Sa bouche forme un O de stupeur. Oh je t'en prie sale cruche! Tu sais très bien quelle réputation j'ai, fallait pas être si naïve. Comme une furie, elle quitte les toilettes me laissant seul avec June. « Fais pas cette tête, elle a pris son pied elle aussi.. Oh suis-je bête! T'as du le remarquer par toi-même, elle était plutôt bruyante, pas vrai? »

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June E. Graymark

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MessageSujet: Re: (JUNE) j'espère que t'en as pas perdu une miette. -18   (JUNE) j'espère que t'en as pas perdu une miette. -18 EmptySam 18 Mai - 8:34


Un poison lent se répand en moi : la jalousie...
June avait assisté au début du match de football américain, un match classique en somme, un match qui la gonfla rapidement. Elle finit par quitter les gradins pour se rendre à la bibliothèque afin de travailler sur son dernier devoir à rendre. Elle y passa un long moment, seule et tranquille mais surtout sans voir Raphaël draguer une cheerleaders. Heureusement pour elle d’ailleurs, car elle n’aurait surement pas supporté ça, le voir rejoindre les filles pour en draguer une. Elle s’était rendue compte trop tard qu’elle l’aimait, trop tard car il avait retourné son propre jeu contre elle. Cela la bouffait intérieurement de le voir avec d’autres, de le voir faire ce qu’ils devraient faire ensembles avec d’autres. Elle finit bien rapidement son devoir et ayant une envie pressente, elle se rendit aux toilettes. Elle croisa plusieurs personnes dont certaines cheerleaders qui parlaient de la naïveté de l’une d’entres elles qui allait se retrouver prise en peu de temps et jeté tout aussi rapidement. June émit un grognement comprenant qu’elle parlait du prochain coup de Raphaël, cela l’énervait de voir ses filles bavaient sur ses exploits au lit ou ailleurs. Elle avait été son premier coup et le seul qu’il avait fait par amour d’ailleurs, toutes les autres il les considérait comme dans la viande. June se consolait à cette idée et pourtant elle éprouvait toujours de la jalousie envers les autres, une jalousie dévorante qui la rendait souvent folle de rage contre le garçon. Elle ravala sa rage contre la nouvelle pouffiasse qui allait se faire avoir et elle se rendit aux toilettes. Elle prit la première cabine et soupira en pensant à ce qui allait se passer entre Raphaël et l’autre. Elle vit que quelqu’un voulait rentrer dans sa cabine ou plutôt deux personnes d’après ce qu’elle put discerner sous la porte de la cabine. Elle soupira en se disant qu’elle ferait mieux de partir au lieu d’entendre les ébats de deux autres personnes qui ne connaissait visiblement pas les hôtels. Elle s’apprêtait à tirer le loquet quand elle l’entendit, la voix de Raphaël, il hurlait sur la fille qui avait osé parler. Elle se retint de rire et elle décida finalement de rester un peu, pour voir comme Raphaël allait larguer l’autre tâche qui était vraiment trop naïve. Elle se plaça contre le mur et elle ferma les yeux jusqu’à entendre les cris ce qui lui fit serrer les poings. Son idée n’était peut-être pas si bonne que ça finalement, entendre une autre se faire prendre par Raphaël même en une dizaine de minutes ne lui plaisait pas. Elle avait presque envie de débarquer et d’arracher le garçon à cette étreinte mais elle se doutait qu’il s’était enfermé et qu’elle ne pourrait pas y arriver. Elle tremblait dans sa robe blanche, tremblait de rage d’entendre l’autre garce là, jouir grâce à Raphaël et quand la porte du second cabinet s’ouvrit, elle n’en pouvait plus. Elle ouvrit la porte de son cabinet juste après que l’autre garce ne soit sortie. Elle l’observa en reniflant, en plus, il en avait choisit une bien foutue l’enfoiré. Elle reporta son attention immédiatement sur Raphaël et son sourire de vainqueur qu’elle comptait bien lui faire ravaler. Elle leva les yeux au ciel quand il parla de son tour, elle ne comptait pas être la prochaine non, sauf s’il l’épousait mais cela ne semblait pas à l’ordre du jour. Elle fixa l’autre avec un sourire en coin alors que Raphaël lui expliquait avec un dédain certain qu’elle n’était qu’un coup. Elle se retint de rire quand elle la vit passer en trombe devant elle pour sortir du lieu la laissant seule avec son démon personnel. Puis, June se rappela les cris de cette fille et son visage devint immédiatement joyeux laissant place à un masque sombre de jalousie. Les paroles du garçon lui arrivèrent en plein cœur et lui firent mal immédiatement, comme des dards plein de poison. Elle s’approcha du garçon près des lavabos essayant de ne pas montrer sa douleur malgré que se soit clairement visible sur son visage, elle se lava les mains doucement fuyant le regard du garçon. Elle tremblait de rage et alors qu’elle s’approchait du séchoir elle explosa. « Bien sur, que j’ai entendu ! Tu crois quoi ? Les parois de la cabine sont minces. Mais cela t’amuse à ce point ? De te venger sur ses filles qui au final ne t’ont rien fait ? Car c’est moi qui t’es blessé Raphaël, moi, et pas elles. Tu es devenu ce que tu ne voulais pas devenir et tu t’en vante. C’est presque comique… » June avait réussit à reprendre le contrôle sur sa jalousie à la fin. Elle s’était retournée vers le garçon avec un sourire ironique. Il lui faisait mal mais elle n’allait surement pas se laisser faire ou s’excuser de ce qui s’était passait dans le lit quand ils l’avaient fait. Non, elle n’était pas comme ça.

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Raphaël M. Kovacs

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MessageSujet: Re: (JUNE) j'espère que t'en as pas perdu une miette. -18   (JUNE) j'espère que t'en as pas perdu une miette. -18 EmptyLun 20 Mai - 7:37



so you think you can stone me and spit in my eye?

La douleur et la jalousie se lisait sur son visage. Je souris de plus belle. Pauvre idiote. Bien sûr que j'ai été profondément attaché à toi, j'aurais tout fait pour toi, mais tu as trop tiré sur la corde et de cette affection, aujourd'hui, il ne reste rien. Mieux encore, je te déteste. Une haine sans limite m'anime quand il est question de toi, j'ai envie de te faire mal comme jamais on t'a fait mal avant... Comme tu m'as fait mal. Tu pensais que je n'étais qu'un pantin et que tu avais toutes les ficelles en main? Devine qui s'est libéré de ton emprise pour être plus fort et plus mesquin que tu ne l'es? Sois pas dégoutée très chère, ce que je suis devenu, c'est énorme et ma vie n'est que plaisir grâce à toi. « Bien sur, que j’ai entendu ! Tu crois quoi ? Les parois de la cabine sont minces. Mais cela t’amuse à ce point ? De te venger sur ses filles qui au final ne t’ont rien fait ? Car c’est moi qui t’es blessé Raphaël, moi, et pas elles. Tu es devenu ce que tu ne voulais pas devenir et tu t’en vante. C’est presque comique… » Ricanement. Franchement, tu t'imagines que ce sera aussi facile que ça? J'appelle ça de la psychologie à deux balles. Cette sotte a toujours pas compris qu'elle n'est plus à l'ordre du jour, que j'aimerais bien qu'elle meurt pour ne plus jamais la revoir, pour ne plus jamais me souvenir. « Toi, toi, toi... T'es pas le centre du monde ma chérie. Je les aime bien ces filles, je me venge pas. Le truc, c'est que je suis beau, riche et intelligent et qu'avec tout ça... Je fais ce que je veux! J'en profite simplement figure-toi. » Profiter de la vie, oui, c'était devenu ma nouvelle devise. A défaut de pouvoir en profiter grâce à l'amour, j'avais décidé de m'en remettre à la débauche. Et c'était délicieux, croyez-moi! Toutes ces filles prêtes à tout, même à délaisser leur honneur, pour moi... C'était une chance, je devais pas laisser passer tout ça. June par contre m'avait laissé passer et je ne reviendrais pas. Je me vengeais même pour ça. Tu aurais du me retenir, t'aurais du être autre chose qu'une garce. Avec moi au moins. T'y aurais gagné beaucoup. Sauf que là, t'as perdu et que tu vas en baver parce que j'avais moi-même trop investi dans cette relation à la con. « Tu sais ce qui est comique June? » Je m'approche d'elle, prend son menton entre mes mains et fais mine de l'inspecter du regard. Elle avait réussi à contrôler sa jalousie qu'elle masquait maintenant avec de l'ironie. J'étais tout proche d'elle mais je restais imperturbable. Le temps où June m'intimidait rien que par sa présence est bel et bien révolu. « TU es comique. Tantôt jalouse, tantôt pleine de rage rien qu'à l'idée que je puisse m'en taper une autre... Tu le sais mieux que personne que je suis pas le gendre idéal... Alors pourquoi tu fais pas une croix sur moi? » Ma main remonte le long de sa joue, vient caresser la base de ses cheveux pour finir dans sa nuque. Je maitrisais parfaitement mes mouvements, la moindre caresse que j'effectuais était hautement stratégique. Je fais de l'effet à June, il en a toujours été ainsi alors pourquoi ne pas en abuser comme elle l'a fait fut une époque? « Peut-être bien que tu m'aimes pas vrai? » Nos bouches respectives se frôlent désormais. J'ai presque envie de l'embrasser, cette garce! Mais non. Pas question. Je laisse un moment de suspens et je m'éloigne, l'air de rien. J'adorais faire ça. Jouer avec les autres. Je m'étais avéré être très doué pour faire ça. Sûrement June qui m'avait appris en m'utilisant comme cobaye. Peu importe, l'élève a dépassé le maitre. C'est pas beau à voir. J'ai presque pitié de June, j'ai presque envie de la laisser tranquille, de la laisser faire le deuil de la relation amoureuse qu'elle aurait pu avoir avec moi si elle n'était pas une garce psychotique. Mais non. Ce serait trop facile. Dois-je rappeler que j'y ai laissé mon cœur? Que depuis, rien ne m'amuse plus que de la torturer, lui montrer à quel point elle avait tort? Je n'allais certainement pas me priver de ce bonheur. « Je t'aime pas moi. J'aime pas les autres filles non plus. J'aime personne. » Je hausse les épaules. Qu'est-ce que ça va te faire June de ne plus être une exception? Je suis à coup sûr la seule personne qui t'a résisté dans toute ta vie. Je me demande quel effet ça te fait. Ça doit surement être douloureux que d'être éjectée de son trône, de son propre royaume, pour voir régner celui qui fut autrefois le bouffon de la reine.

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June E. Graymark

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MessageSujet: Re: (JUNE) j'espère que t'en as pas perdu une miette. -18   (JUNE) j'espère que t'en as pas perdu une miette. -18 EmptyLun 20 Mai - 11:58


Je ne te hais pas
June fixait le garçon avec un sourire ironique qui disparu bien vite quand il reprit la parole. Bordel, il avait trouvé le moyen de l’atteindre en plein cœur et cela lui faisait un mal de chien. Elle savait qu’elle n’était pas le centre du monde, elle aurait bien aimé être encore le centre de son monde à lui mais elle avait tout bousillée. Elle s’en voulait, elle n’arrêtait pas d’y repenser et surtout elle en souffrait, mais l’entendre lui dire qu’il aimait ces filles la bouffait intérieurement. Son visage resta tout de même ironique hors de questions qu’elle lui montre sa souffrance. Mais elle n’en pouvait plus déjà, elle le voulait à elle, rien qu’à elle mais il s’était échappait et elle n’avait plus de prise sur lui. Elle l’observa s’approcher sans bouger sur sa question, elle ne comptait pas répondre, non, elle comptait le laisser aller au bout de sa remarque. Quand il se saisit de son menton, son cœur rat un battement, bordel, il lui faisait de l’effet beaucoup trop d’effet cet enfoiré. Elle le fixa attendant la suite pas vraiment patiente mais pas non plus avec une impatiente folle. Elle haussa un sourcil en l’entendant, elle était comique. Il s’amusait clairement et elle en était folle de rage. Bien sur qu’elle était jalouse et qu’elle ne supportait pas qu’il s’en tape d’autres, elle aurait aimé être la seule, celle qui pouvait le combler, la seule pouvant faire ça. Elle ne le quittait pas des yeux en sentant sa main bouger pour venir dans sa nuque alors qu’il lui demandait pourquoi elle ne renonçait pas. Pourquoi elle ne faisait pas une croix sur lui ? Elle le savait maintenant, parce qu’elle l’aimait, elle l’aimait et cela la torturait encore plus car il s’en servait comme elle l’avait fait autrefois. Elle se retenait de frissonner mais quand il mentionna ses sentiments avant de venir effleurer ses lèvres, elle rougit en sentant son cœur battre plus rapidement dans sa poitrine. C’était bon de l’avoir ainsi proches, elle voulait presque rompre le peu de distance pour venir l’embrasser et le laisser la prendre. Mais c’était hors de question, elle ne laisserait pas le peu d’honneur qui lui restait tomber pour ça, pour un peu de sa présence qu’il lui arracherait ensuite. Elle savait qu’il s’en servirait encore contre elle si elle lui laissait ça. Quand il s’éloigna, elle ferma les yeux tâchant de se reprendre. Elle avait mal, très mal et son cœur saignait à l’intérieur d’elle, il saignait énormément. Elle rouvrit les yeux doucement ayant repris un masque impassible alors qu’il lui assénait sa dernière réplique qui la mettait par terre. Il lui faisait mal, beaucoup trop mal en peu de mot et cela la tuait. Elle savait que c’était de sa faute, que c’était elle qui en avait fait ce monstre et pourtant elle voulait croire qu’il y avait encore un peu d’espoir. Elle l’observa hausser les épaules avec désinvolture laissant tomber l’impassibilité pour faire revenir la douleur sur ses traits. Elle commençait à être usée par ce jeu mais elle ne le menait pas et elle ne pouvait pas l’interrompre en claquant des doigts bien au contraire, c’était lui qui pouvait le faire. Elle ne pleurait pas, pas non, il en était hors de question mais elle le fixait le suppliant d’arrêter. Elle finit par reprendre la parole d’une voix brisée. « Pourquoi je ne fais pas une croix sur toi ? Je pourrais te retourner la question. Pourquoi est-ce tu t’acharne sur moi ? Je sais la réponse bien sur, parce que je t’ai détruis ce jour-là. Tu ne peux pas m’enlever ça. Le fait que je t’ai détruis, que c’est moi qui t’ai fais devenir comme ça. Et tu t’acharne à me le montrer, à me montrer que tu peux être libre, que tu peux me faire autant mal que je t’en ais fait. Dit-moi Raphaël, qu’est-ce que tu souhaite de ce jeu au fond ? Que je te supplie d’arrêter ? Que je rampe devant toi ? Je ne deviendrais pas ce que tu étais, non, je ne deviendrais pas celui qui s’est fait sacrifier malgré l’affection que je lui portais pour le pouvoir. Alors si ça t’amuse, continue. Continue de croire que tu peux faire ça à volonté. Mais oublie pas que si tu a réussit à retourner la chose pour moi, une autre peut faire de même avec toi… » June le fixait, elle ne l’avait jamais considérer comme son bouffon mais plutôt comme son prince. Un prince dont elle faisait ce qu’elle voulait certes mais un prince tout de même. Elle avait été la reine maintenant il était le roi et elle, elle était devenue la servante mais elle avait encore prise sur certaine chose. Oui, avec Raphaël elle n’était plus reine mais dans d’autres lieux elle l’était.

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Raphaël M. Kovacs

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MessageSujet: Re: (JUNE) j'espère que t'en as pas perdu une miette. -18   (JUNE) j'espère que t'en as pas perdu une miette. -18 EmptyLun 20 Mai - 18:04



so you think you can stone me and spit in my eye?

June et sa belle gueule, son corps de rêve. La tentation ultime. Je passe ma frustration sur d'autres. Des filles mignonnes aussi mais rien n'égale la beauté légendaire de June Graymark. Quand elle marche dans les couloirs de la fac, la foule se sépare en deux, à la manière qu'avait Moïse de procéder avec la mer rouge. Je suis le seul à me dresser en travers de son chemin, le seul qui l'ait jamais aimé, le seul qui lui ait jamais résisté. Nourrir des sentiments pour la ravissante June avait pourtant été la pire erreur de ma vie et si je pouvais, je remonterais le temps et je ferai en sorte qu'on ne se rencontre jamais. J'aurais préféré vivre dans le pays le plus pauvre du Tiers-Monde plutôt que de me faire humilier comme elle l'a fait. Malheureusement, le passé est le passé et je n'en changerais rien. En revanche, pour ce qui est du présent, je comptais bien faire connaitre à June le gout amer de l'humiliation. « Pourquoi je ne fais pas une croix sur toi ? Je pourrais te retourner la question. Pourquoi est-ce tu t’acharne sur moi ? Je sais la réponse bien sur, parce que je t’ai détruis ce jour-là. Tu ne peux pas m’enlever ça. Le fait que je t’ai détruis, que c’est moi qui t’ai fais devenir comme ça. Et tu t’acharne à me le montrer, à me montrer que tu peux être libre, que tu peux me faire autant mal que je t’en ais fait. Dit-moi Raphaël, qu’est-ce que tu souhaite de ce jeu au fond ? Que je te supplie d’arrêter ? Que je rampe devant toi ? Je ne deviendrais pas ce que tu étais, non, je ne deviendrais pas celui qui s’est fait sacrifier malgré l’affection que je lui portais pour le pouvoir. Alors si ça t’amuse, continue. Continue de croire que tu peux faire ça à volonté. Mais oublie pas que si tu a réussit à retourner la chose pour moi, une autre peut faire de même avec toi… » J'éclate de rire. Comme si une autre arriverait un jour à me charmer, m'utiliser, comme elle l'a fait. Ce serait d'ailleurs pure science-fiction que je sois amoureux d'une autre un jour : il ne me semble plus avoir de cœur ou, si vous préférez, je m'amuse du malheur des autres. J'adore également manipuler ces belles filles, leur voler leur cœur et leur rendre après avoir craché dessus. Ouais, je suis comme ça. Si c'est de la faute de June? Non, je dirais plus que c'est grâce à June. « June, chérie, je t'en prie... J'ai pas de croix à faire sur toi. Je te traite comme toutes les autres filles qui peuplent cette planète à l'exception faite que je te baise pas et que je suis juste dégueulasse avec toi... T'as un côté pratique, j'ai pas besoin de te mentir et de te faire croire que je suis le prince charmant pour que tu me tournes autour, tu me connais ET tu m'aimes quand même. » Sourire des plus hypocrites, prends ça dans les dents ma belle. June avait tout de même raison, je rêvais de la voir implorer mon pardon, je voulais qu'elle lèche mes bottes rien que dans l'espoir qu'un jour, peut-être, je lui pardonnerais. Ça, elle n'avait pas besoin de le savoir et je pouvais facilement le dissimuler : mentir fait parti de mes capacités surhumaines à faire le mal autour de moi. « Quant à l'éventualité qu'une "autre" surgisse dans ma vie, je doute... Comme tu l'as vu, je manie les femmes avec une main de fer. » Mon avenir, je l'envisage seul. Il fut un temps où je me voyais marié avec de beaux enfants, une grande maison, une grande voiture familiale et un chien. C'en est fini de tout ça. Si un jour j'ai une descendance, ce sera un accident de parcours. Une capote oubliée ou trouée. Bref, vous voyez. Un enfant illégitime... Ça briserait le cœur de mes pauvres parents. Déjà qu'ils ne me reconnaissent plus, si je les rendais grands-parents d'un bâtard... Je risquerais sûrement d'être déshérité. Adieu Manhattan, bonjour la vie de SDF à Brooklyn. L'horreur.

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MessageSujet: Re: (JUNE) j'espère que t'en as pas perdu une miette. -18   (JUNE) j'espère que t'en as pas perdu une miette. -18 EmptyMer 22 Mai - 14:39


Je ne te hais pas
June avait envie de vomir tout comme elle avait envie de se blottir contre Raphaël. Elle avait envie de lui tout comme elle crevait d’envie de le tuer. C’était un mélange détonnant de sentiments qui l’affectait au plus profond d’elle et elle ne savait pas comment le gérer. Elle fixa Raphaël et quand il reprit la parole, elle grimaça. Il visait toujours juste, cela l’agaçait qu’il vise aussi juste à son propos. Elle le fixa tremblant limite de rage alors qu’il disait qu’il n’avait aucun risque de se faire avoir. Il y croyait vraiment cet abruti en plus, elle leva les yeux au ciel en soupirant. Et bien qu’il fasse ce qu’il veut s’il y pensait à ce point ce n’était pas ce qui la gênait le plus, non c’était le fait qu’il mentionne qu’elle était la seule qu’il ne baisait pas. Elle le savait et cela la tuait, elle ne savait même pas quoi faire pour qu’il la reprenne. Elle n’était pas spécialement frustrée de nature mais après avoir entendu le seul mec à l’avoir prise prendre quelqu’un d’autre, elle avait bien envie de le tenter. Elle s’approcha de lui avec un petit en coin pour lui caresser la joue en douceur. Elle savait qu’il ne ferait que ce qu’il voulait, qu’il se fichait pas mal des conséquences. Mais surtout qu’elle n’avait plus aucun pouvoir sur lui. Alors elle comptait jouer la franchise ce qu’elle n’avait jamais fait auparavant. Mais elle voulait l’étonner, le faire un peu réfléchir, car au fond elle était sur que l’ancien Raphaël était là et qu’il l’aimait encore. « Oui, tu ne me prends plus depuis le jour où tu m’as fait l’amour. Et puisque tu en parle, je te tourne autour justement parce que ça me tue. Ca me tue de te voir te taper toutes ses filles alors que je te veux pour moi. Comme à l’époque où tu l’étais. Puisque tu tiens tant à voir les dégâts de ce que tu fais je vais te les montrer. Je vais te continuer à te tourner autour, faire des crises de jalousies et peut-être qu’à la fin cela se finiras. Parce que ça se finiras Raphaël, il y a un moment où je dirais surement stop. Et à ce moment-là, tu perdras la prise que tu as sur moi, tout simplement parce que je ne serais plus là… » June avait enlevé sa main de la joue du garçon à la minute où elle avait commencé à parler. Elle s’éloigna ensuite sans rien dire, elle était détruite et elle n’en pouvait plus mais qu’importe. Elle voulait lui montrer le chemin qu’il prenait mais elle n’y arrivait pas, elle le sentait. Elle tourna les talons et s’éloigna de lui. Elle hésitait à sortir mais finalement elle s’adossa juste au mur.

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MessageSujet: Re: (JUNE) j'espère que t'en as pas perdu une miette. -18   (JUNE) j'espère que t'en as pas perdu une miette. -18 EmptyMer 22 Mai - 18:48



so you think you can stone me and spit in my eye?

Il fut une époque où j'étais quelqu'un de bien. De remarquable même! J'étais gentil, serviable et surtout fou amoureux de June. J'aurais tout fait pour elle, pour entretenir celle que j'aimais, pour lui faire plaisir... Mais, le jour où on a perdu notre virginité ensemble, quelque chose s'est rompu. Ma foi en l'humanité peut-être. June devait payer pour ça. L'Upper East Side avait perdu leur meilleur élément à cause d'elle. J'étais le seul qui paraissait normal. Maintenant, je suis comme tous les autres : un vautour, ni plus, ni moins. Le pire dans tout ça, c'est que j'aimais vraiment la sensation que gouverner en roi me procurait. Je me sentais fort, invincible. C'est pour cela que quand la main de June atterrit sur ma joue, je ne sourcilla même pas. Je lui lança mon regard le plus vide qui soit, le plus froid. Elle se mit à ouvrir la bouche et en profita pour enlever sa main. Tant mieux. « Oui, tu ne me prends plus depuis le jour où tu m’as fait l’amour. Et puisque tu en parle, je te tourne autour justement parce que ça me tue. Ca me tue de te voir te taper toutes ses filles alors que je te veux pour moi. Comme à l’époque où tu l’étais. Puisque tu tiens tant à voir les dégâts de ce que tu fais je vais te les montrer. Je vais te continuer à te tourner autour, faire des crises de jalousies et peut-être qu’à la fin cela se finiras. Parce que ça se finiras Raphaël, il y a un moment où je dirais surement stop. Et à ce moment-là, tu perdras la prise que tu as sur moi, tout simplement parce que je ne serais plus là… » June avait l'air épuisé de ces quelques explications. Elle venait de se mettre à nu sentimentalement. Alors comme ça, mademoiselle m'attend? Si c'est pas mignon. Prenant un air sérieux, je m'approcha de June qui s'était entre temps adossée au mur des toilettes. Délicatement, je saisis son menton et l'embrassa, par surprise, passionnément. C'était sûrement ce qu'elle espérait. Elle voulait que je lui dise que je l'aime, que ça va tout s'arranger nous deux. Je finis par m'écarter d'elle et ma langue s'attelle à une tâche beaucoup moins amusante que celle d'embrasser une jolie fille : « Tu as raison, il faut qu'on se retrouve...» J'esquisse un sourire timide avant d'exploser de rire. « Tu devrais voir ta tête! Me dis pas que t'y as cru quand même! » Je suis encore hilare et, je dois dire, fier de mon coup. Je n'ai pas de limite. Pour briser le cœur de cette garce, je pourrais aller encore plus loin s'il le fallait.

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June E. Graymark

June E. Graymark


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MessageSujet: Re: (JUNE) j'espère que t'en as pas perdu une miette. -18   (JUNE) j'espère que t'en as pas perdu une miette. -18 EmptyVen 24 Mai - 17:58


A plus tard, doux prince
June était à bout, elle n’en pouvait plus mais elle refusait de se mettre à genoux ou de cirer les chaussures de monsieur. Oui, elle avait que ce qu’elle méritait au fond mais elle refusait de s’excuser. Elle n’y arrivait pas en réalité, elle en crevait d’envie mais elle ne pouvait pas à cause de sa fierté. Pourtant, elle tenta de lui dire à sa manière, une manière déplorable certes mais elle n’y arrivait pas autrement. Elle ne voulait pas non plus qu’il lui balance un je t’aime, elle se demandait même s’il en était encore capable. Elle se souvenait qu’elle à l’époque ne le pouvait, aujourd’hui, elle y arrivait. A croire qu’il avait suffit que Raphaël la détruise pour qu’elle se rende compte qu’il fallait dire ses sentiments si on voulait garder la personne près de soi. Elle resta contre le mur à la fixer attendant une réaction qui fut rapide. Elle l’observa alors qu’il lui soulevait le menton et quand il vint l’embrasser, elle se laissa aller. Bordel, cela lui avait manqué ce contact et elle ferma les yeux surprise qu’il vienne ainsi. Elle ne s’y attendait pas et elle ne l’espérait même pas en faites. Quand il se retira, elle le fixa étonnée oscillant entre espoir et doute. Qu’est-ce qu’il faisait ? Il cherchait quoi au juste ? Mais le pire fut quand il parla avec son sourire timide. Son cœur bondit lui rappelant son Raphaël, l’ancien Raphaël, son petit-ami qui lui obéissait. Une lueur d’espoir s’alluma dans son regard qui s’éteignit immédiatement quand il explosa de rire lui fendant le cœur au passage. Elle s’en doutait au fond, mais il était assez bon acteur pour la tromper en peu de temps. Elle le fixa rageusement comprenant enfin le mal qu’elle avait fait et c’est en voyant Raphaël ainsi qu’elle se faisait encore plus mal. Au final, il pouvait se taper toutes les filles qu’il voulait, c’était la manière dont il détruisait l’ancien Raphaël en lui qui la tuait. Elle secoua la tête tristement avant de soupirer, elle savait qu’elle jouait son jeu mais elle s’y sentait obligé pour lui. Sauf que pour aujourd’hui elle en avait finit de souffrir, de jouer à ce jeu où il n’arrêtait pas de distiller son poison en elle. Elle l’observa sans rien savourant quand même son goût encore sur ses lèvres. « Ne prends pas trop tes rêves pour la réalité. Mais tu es un très bon acteur sauf que maintenant tu vas être sans public. » June se décolla du mur et elle se dirigea vers la sortie tranquillement pas lentement mais pas rapidement non plus. Il pouvait la retenir pour continuer son jeu s’il voulait mais dans ce cas il allait devoir faire plus que ce qu’il avait déjà fait. Car elle n'accepterait pas de souffrir plus longtemps pour n'avoir que des baisers...

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