+ ARRIVEE DANS LES ALPES

Charlotte eut un sourire de bien être quand elle posa son sac au sol après des heures d’avion qui lui avaient paru longues et inconfortables. Elle tourna la tête vers le paysage pour admirer les montagnes couvertes de neige et inspira à pleins poumons. L’air ne semblait pas polluer ici, nettement moins qu’il devait l’être à New York et le décor qui l’entourait était à couper le souffle. Charlotte n’avait qu’une envie, c’était de poser son sac et d’aller louer une paire de ski pour ensuite aller s’oublier sur les pistes. Elle avait déjà skié deux ou trois et était plutôt bonne – tout ce qui demandait un certain équilibre lui avait toujours réussi. Quand elle avait entendu de ce voyage de ski, elle avait demandé à son père de le lui offrir comme cadeau de Noël parce que même s’il y avait de grandes chances qu’elle doive supporter Lennon, rien que l’idée de skier lui donnait un sourire énorme. Elle était même tentée d’essayer le snowboard, voir si elle tenait debout. Elle se voyait déjà dans les télésièges, les cabines à monter et descendre jusqu’à ne plus sentir aucun muscle de son corps. Malheureusement, elle devait attendre qu’on lui attribue un chalet avant de faire quoique ce soit. Elle regarda donc autour d’elle, se demandant avec qui elle allait atterrir, espérant que ce ne serait pas une copie de sa sœur ainée.

Un voyage au ski? Sharly n’aurait jamais pensé suivre ses amies dans les alpes un jour. Elle aimait la neige, mais la neige à New York qu'elle pouvait admirer de son loft. Elle aimait la neige mais en petite quantité . La jeune brune n'était pas trop ski ou snowboard, faire la fête oui mais dévaler les pistes très peu pour elle. Tout d'abord elle ne savait pas en faire et n'avait pas réellement envie de mettre une combinaison horrible et pas confortable pour simplement surfer sur la neige. Mais comme elle avait besoin de partir, de prendre l'air, de changer d'air surtout elle accepta de suivre les filles. Et puis elle pourrait s'amuser loin de ses parents, loin de cette surveillance. C'était sans doute une très bonne idée, et puis voir autre chose pendant quelques jours pouvait lui faire du bien aussi. Rencontrer de nouvelles personnes. Sharly avait fait ses valises et avait sauté dans l'avion qui allait la mener dans les Alpes. Le point négatif de ce voyage est que Sharly a peur en avion, d'ailleurs sont voisins de siège a bien cru qu'elle ne finirait jamais par s'endormir. Sharly a tellement paniqué qu'elle a planté ses ongles dans le bras de ce pauvre voisin qui a dû souhaiter être tout sauf à côté d'elle. Une fois arrivée sur place, la jeune new yorkaise était encore un peu dans les vap' dû à l'effet de son médicament qui faisait encore effet légèrement. Elle s'assit sur sa valise et attendit qu'on la place dans un chalet pour pouvoir enfin se reposer un peu.

Les montagnes, le plein air, il n'y avait rien de mieux pour se ressourcer ! New-York avait beau être une ville superbe, qui débordait d'énergie à n'importe quelle heure de la journée ou de la nuit, s'en éloigner quelque temps, et qui plus est pour aller dévaler les pentes enneigé des Alpes, ne pouvait que lui faire du bien. Il avait tout de suite demander à prendre des vacances lorsqu'il avait entendu parler de ce petit voyage et malgré les longues heures d'avions – pendant lesquels il n'avait fait presque que de dormir – Wade était heureux d'être enfin là, de sentir l'air frais sur son visage, de voir ces montagnes enneigés, ce magnifique paysage et ces flocons qui tombaient du ciel. Il leva d'ailleurs un peu la tête, et tel un gosse il se mit à sourire bêtement. Cet endroit était vraiment comme il l'avait espéré et il était maintenant pressé de pouvoir rejoindre les pistes pour voir si il n'avait pas perdu son talent sur un snowboard ou sur des ski. De toute manière ça devait être comme le vélo ça, ça s'oubliait pas. S'étirant, histoire de réveiller un peu ses muscles engourdie par le voyage, il regarda autour de lui. Maintenant il ne restait plus qu'à savoir avec qui il allait se retrouver dans le chalet. Ca lui importait peu que se soit une ou des personnes qu'il connaisse ou non ; après tout les vacances c'était aussi un moyen de rencontrer de nouvelles personnes. Non en fait, le plus important pour lui c'était de se retrouver avec des personnes sympa, pas des coincés qui ne voudrait rien faire, mais bien des personnes qui étaient prête à s'amuser. En fait, pour être sûr que son séjour soit parfait, il fallait qu'il voit avec qui il allait partager la plupart de ses soirées.

Ce matin, j'avais été contrainte d’être tirée des bras de morphée par l’horrible son de mon réveil alors que je n’avais dormi que deux petites heures en deux jours puisque la nuit dernière, je l’avais passé à chercher mes affaires et à régler quelques détails pour mon départ et la soirée précédente, je l'avais passer à faire la fête avec des amis. Bien entendu, vous pouvez dire que j'aurais pu régler les préparatifs avant pour pouvoir me reposer avant de partir, mais de nature spontanée, je fessais toujours tout fait à la dernière minute, ainsi, ce jour-là n’échappa pas à la règle. J'avais du faire en quelques heures, mes bagages et réserver mon billet. Après m'être réveillée, j'étais passer par la douche, je m'étais m’habiller, j'avais attraper mes bagages avant de prendre ma voiture en direction de l’aéroport. S’en suivit toutes les pratiques de sécurité : scann, relevé d'identité, etc. Ils devenaient parano avec les attentats qu’il y avait eu quelques années plus tôt et les douaniers se montraient de plus en plus vigilant, mais n’ayant rien à cacher, je pu enfin atteindre l’avion. Malgré tous les cafés que j'avais pu boire, je ne vu même pas l’une des hôtesses faire ses démonstrations d’urgence car je m’endormis. Après de légère turbulence décrites par la voix, on du patienter quelques minutes avant de pouvoir quitter notre siège. Attrapant le seul sac donc je ne m’étais pas séparée, mon eastpack bleue clair sur lequel on retrouvait divers dessins ou messages, je suivis le groupe et descendit de l’avion. Bientôt le chalet se profila à l'horizon au milieu des montagnes, tout était calme et la neige était encore quasiment immaculée, il faisait froid mais c'était beau. Mes valises autour de moi, mon sac à dos posé sur mes genoux, à moitié affalée sur l’un des bancs, mes paupières se fermaient lentement bien que je lutais contre. J'étais au comble de l'excitation en pensant au séjour de fou que j'allais passer, j'étais prêter à m'éclater quoi qu'il en soit, mais, sur l'instant, le sommeil était plus fort que moi et fallait dire que le froid commençait également à me gagner, mes mains au fond de mes poches, était à la recherche de chaleur. Il me fallait absolument du café et vite. Je commençais à m'impatientait, je ne supportais pas d'attendre, parce que je n’ai pas le temps et que je ne vis que dans l’instant. L’attente, seulement l’attente, l’attente de l’attente, voilà ce qui résonnait dans ma tête, je n'en pouvais plus, je devais lâcher ma bile. Je m'étais lever laissant mes affaires sur le banc pour me mettre face à l’hôtesse qui nous présenter l'histoire des alpes ou je ne sais trop quoi. « On va nous faire entrer dans ce foutu chalet à la fin, on est pas venu pour mourir de froid. Faites votre travail bon sang ! » Comme ça c'était dit, je me sentais plus soulager malgré la tronche que me tirait la demoiselle, je tente un sourire pour apaiser l'atmosphère faut dire que je n'étais pas très fine pour parler aux gens. « Désolé, mais j'ai vraiment froid... »

Intervention
Un homme débarque avec des clefs et ouvre un chalet comportant une dizaine de chambre, c'était le dernier de disponible, celui réservé à l'Elite de l'Upper East Side. "Mademoiselle l'impatiente (Tris), la miss assise sur sa valise (Sharly-Rose), la brunette qui a l'air de s'ennuyer (Charlotte), l'autre brunette qui est toute excitée (Juliet) et le grand blond baraqué (Wade), vous allez devoir partager le même chalet. C'est le dernier de libre. Heureusement pour vous, il est grand, spacieux, luxueux et tout le tralala. Si d'autres arrivent, ils seront dans le même chalet que vous également." L'employé laissa les clefs au seul homme présent avant de retourner dans sa voiture. Evidemment il y avait d'autres double de clé mais l'homme ne voulait pas s’encombrer avec une telle babiole.

« On va nous faire entrer dans ce foutu chalet à la fin, on est pas venu pour mourir de froid. Faites votre travail bon sang ! », Sharly tourna la tête vers la demoiselle près d'elle, et elle se mit à sourire. Si la jeune blonde ne l'avait pas dit avant elle, Sharly aurait eu la même réflexion. Lorsque l'homme annonça la répartition des chalets, Sharly prit un air surpris au début. Elle pensait avoir peut être avoir un chalet personnel, enfin sans quarante personnes avec elle. Mais peut être que toute cette cohabitation temporaire pourrait être cool on va dire. Heureusement elle était avec Juliet, Wade aussi était là alors en y pensant cette semaine ne pouvait être que bonne. Et puis elle ne connaissait pas les autres personnes et peut être qu'elle allait se découvrir des points communs avec ces petits nouveaux. L'homme qui avait annoncé la répartition des chambre leur fit signe de le suivre. Sharly se leva et remis son bonnet en place avant de tirer sa valise par la poignet. Autant vous dire que les roulettes de la valises étaient obsolètes avec toute cette neige. Mais Sharly décida de ne pas râler. Elle allait être zen toute la semaine. Une de ses nouvelles résolutions sans doute. Renouveau. Bonnes résolutions. Chaque année, elle s’engage à tenir pendant les 12 mois suivants une liste de bonnes résolutions. Elle attaque sa liste chaque année le 31 décembre, c’est un rituel. Avant de commencer, elle regarde celle qu'elle avait faite 12 mois plus tôt, elle vérifie si elle a atteint ses objectifs et elle se demande invariablement ce qui a fait qu'elle n’y arrive pas. Enfin une de ses bonnes résolutions étaient d'être un peu sociable, un peu moins peste avant de connaître réellement la personne. Et cette semaine au ski était un bon test pour savoir elle allait pouvoir tenir ses fameuses résolutions.