▼ MESSAGES : 43 ▼ INSCRIPTION : 30/03/2013 ▼ AVATAR : Felice Fawn ▼ CRÉDITS : Fleur du Mal ▼ PSEUDO : Fleur du Mal ( Billy. ) YOU KNOW YOU LOVE ME ▼ CELLULAIRE: ▼ SURNOM GG: The Walking Corpse
Sujet: ( viktoria ) † I want to eat your heart Sam 30 Mar - 21:13
▲ VIKTORIA ELANORA EINARSSON I wanna be a virgin pure A 21st century whore I want back my virginity So I can feel infinity I wanna drink until I ache I wanna make a big mistake I want blood, guts and angel cake I’m gonna puke it anyway ---------------------------------
Nom :Einarsson. C'est un peu comme s'appeler Dupont ou Smith lorsqu'on a des origines Islandaises, vous voyez le délire ? Yep, sauf que je ne vis pas en Islande mais bien au coeur de New-York et qu'étrangement, on est moins nombreux, à porter ce nom là... Prénom : Viktoria, en premier lieu, et puis Elanora, non pas que ça me serve souvent. Âge : 19 ans. Lieu et date de naissance : Un premier Février glacé et frappé par une tempête de neige, au coeur de Manhattan. Activité professionnelle : Etudiante, parait-il, mais j'ai une année à retaper. Situation amoureuse : Je considère l'ablation cardiaque définitive, dans l'immédiat. Orientation sexuelle : hétérosexuelle, viscéralement. Situation financière : Einarsson, ce nom, vous le connaissez, c'est le nom de cette gamme hors de prix de produits de beauté, masques et autres conneries du genre. Rings a bell, yet ? Ouais, bah c'était mon grand-père qui l'a importé ici, rendant ça essentiel pour les peaux de vieux thons de vos mères. Autant vous dire que l'argent n'a jamais été un problème. J'aime : La pluie, boire à en oublier mon nom, les nombres en dessous de 100lbs, tenir trois jours sans n'avaler rien d'autre que du café, avoir la tête qui tourne et ce peu importe la raison, faire jaser les connasses du MET et m'y sentir quand même chez moi, Henk, l'imaginer en train de crever la gueule ouverte... J'aime pas : ne plus avoir de clope, me faire bousculer, les sondes d'alimentation, les hopitaux en général, les gens qui pensent comprendre ce que j'ai, Henk qui ne se soucie pas de savoir si je suis encore en vie. Henk de façon générale, parce qu'il est con, de toute manière. Signe astrologique : Verseau. Groupe : Bouton D'or.
PORTRAIT CHINOIS ▲
Si tu étais un animal ? Un furet. Si tu étais une ville ? New York et rien d'autre. Si tu étais un dessert ? Très drôle. Des glaçons. Si tu étais une célébrité ? Manson. Charles, Manson, le tueur. Si tu étais un film ? Prozac Nation. Si tu étais une fête ? Halloween, pour des raisons très obscures. Si tu étais un parfum ? Le sien. Ou celui de la pluie sur la ville, mêlé à une clope. Si tu étais une glace ? celle que j'ai à présent autour du coeur. Si tu étais un conte ? Alice in Murderland, réécriture de l'oeuvre de Lewis Carroll, vaguement plus glauque. Si tu étais un sport ? Courir après un taxi dans des Spiked Damsel de Jeffrey Campbell, ça compte ?
GOSSIP GIRL ▲
Surnom : The Walking Corpse, surement à cause de mon IMC. Quelle originalité. Fut un temps, c'était Gothica, ce qui ne valait pas forcément mieux. Secrets dévoilés : Après avoir allègrement parlé de mes troubles alimentaires, Gossip Girl s'est empressée de dévoiler que j'étais enceinte, avant de balancer que j'avais avorter. La dernière information était un mensonge, d'ailleurs, mais au fond, quelle importance ? Rumeurs actuelles : Après avoir été envoyée dans une clinique à l'extérieur de la ville, il parait que je suis de retour pour récupérer Henk. Qui peut aller se faire foutre.Que penses tu de Manhattan ? C'est un nid de vipères, what else ? C'est mon nid de vipère, en fait.
Quels sont tes secrets ? Je ne vais pas mieux, contrairement à ce que mes parents disent à leurs amis pour sauver les apparences et ce en dépit de mon -long- séjour en clinique.
Quelle est la différence entre l'Upper East Side et Brooklyn ? Le premier est l'endroit où il faut être. Le deuxième, c'est ce que les magazines servent comme le nouveau It-Place, histoire d'éloigner les touristes. C'était plutôt malin, j'imagine, comme manoeuvre. Avant, j'allais à Brooklyn avec Henk pour l'écouter, maintenant, il va falloir m'expliquer pourquoi j'irais traîner là bas... sauf si c'est pour lui jeter ma vodka à la tronche, tiens. Qu'est ce que le luxe ? Pouvoir tout avoir et n'avoir envie de rien, brûler son fric comme si la fin du monde approchait, faire semblant d'être en galère mais quand même rentrer en taxi parce que le métro, ça pue définitivement trop... regardez nos mères se pavaner dans des ensembles immondes et tape à l'oeil et se dire qu'on vaut mieux, à jouer les prolo dans des jeans pré-troués qui valent le salaire mensuel d'un ouvrier. Qui est Gossip Girl ? Quelqu'un qui doit avoir pas mal de temps à perdre pour arriver à tous nous épier... quelqu'un qui, surtout, a ruiné le peu de bonheur que j'avais et qui a transformer ça en un enfer pas possible. Bitch. Quelles sont tes priorités ? Faire chier le monde ? Avancer sans retourner par la case Clinique, même si ça veut dire faire n'importe quoi pour compenser. Retourner en cours pour m'occuper la tête, aussi, éventuellement. Oublier que je suis en vie et me réveiller sans avoir peur de devoir subir une journée de plus. Parles moi de toi ? Je hais les pigeons et je stresse si on me regarde quand je mange. Je pousse toujours les portes des magasins quand il faut tirer, j'sais pas tenir en place plus de cinq minutes. Je tripote tout le temps mes cheveux et je déteste qu'on me touche si je ne suis pas d'accord. Paradoxalement, je suis câline avec certains. J'n'aime pas les films d'horreurs mais au fond, je ne peux pas m'en passer. Si tu me parles avant que j'ai pu boire mon café, tu risques d'y perdre un oeil.
▲ c'est mon histoire
Hey you, Devil's little sister, listening to your Twisted Transistor, hold it between your legs, turn it up, turn it up...
Quelque part, je plains mes parents. A vrai dire, s’ils n’étaient pas une paire d’abrutis pensant sincèrement que leur argent les sauvera et que la vanité n’est pas une tare, j’aurais même pitié d’eux, de tout ce que j’ai pu leur faire. Au fond, je m’en fous peu, je me demande juste ce que ça fait que d’être à leur place. Je me demande si ça les atteint, si ça les touche, si ça les empêche de dormir, si ma mère pleure à cause de moi, si mon père pète les plombs et veut détruire son joli bureau décoré par un designer très en vue… Je suis presque sûre qu’à chaque fois qu’ils me regardent, ils se demandent indéniablement où ils ont merdé. Je suis presque sûre que dès qu’ils posent les yeux sur moi, sur cette fille qu’ils désiraient mais qu’ils ne comprennent pas, ils se disent qu’ils ont du faire quelque chose de travers. Evil isn’t born, it’s made, ce genre de bêtise, non ? Ou alors, ils blâment juste la nanny numéro six, qui était celle en charge à l’époque où j’ai commencé à partir en vrille. Après réflexion, ça ressemble vachement plus à mes vieux, comme réaction.
Ils voulaient un garçon, j’en suis presque certaine. Ils voulaient un garçon parce que ça aurait été plus simple à gérer, à élever, parce qu’il y aurait eu moins de hurlements et de portes claquées dans notre hotel particulier, moins de drame, moins de complication. Ils auraient préféré que je sois normale, surtout, au minimum, qu’à défaut d’être parfaite, je ne sois pas totalement tarée. Raté.
J’ai eu une enfance normale, pourtant. Normale pour l’Upper East Side en tout cas. Je suis née dans une bonne famille, mon père étant l’héritier d’un empire cosmétique dans lequel ma mère s’amusait comme une folle, mondaine sortie d’une grande université mais incapable de faire quoi que ce soit de ses dix doigts. J’étais le petit miracle, perfection incarnée mais que l’on confie quand même à des gouvernantes, parce que c’est la mode. J’ai enchaîné les dimanches à Central Park et les gouters d’anniversaire trop luxueux, j’ai abîmé mes jupes à carreaux sur les bancs d’une école privée hors de prix. Petite brune avec de grands yeux à qui on collait des serre-têtes pour lui donner un côté angélique, petite teigne tirant pourtant les cheveux de ses camarades. J’ai fait de la danse, du piano, de l’équitation pendant les vacances, du ski à Noël, quelque part en Suisse. Je n’avais rien contre tout ça, j’excellais à vrai dire, imaginant surement que ça attirerait l’attention de mes géniteurs. J’ai arrêté d’essayé lorsque j’ai compris que ça ne marcherait pas. J’étais normale en apparence mais en grattant le vernis, on peut facilement remarquer que tout a merdé avant même que cela ne soit visible. J’étais solitaire, silencieuse, je piquais des colères sans raison et je vivais dans mon monde, perfectionniste à ma façon. Ça n’a pas vraiment changé, après tout… et ça ne va surtout pas en s’arrangeant. De petite teigne, je suis passée à vraie peste, j’ai plus de gens qui veulent que je crève dans mon répertoire qu’il y a de touriste à Time Square… Alors je les comprends lorsqu’ils me regardent sans savoir qui est la jeune femme qu’ils voient. Je ne les aime pas, je ne les connais pas, mais je peux voir l’inquiétude dans leurs yeux. Ils en ont marre, ils voudraient que je sois normale, obsédée par Tiffany and Cie et que je veuille aller à Brown pour y faire obtenir un diplôme à la con, générique, attendu. Je les comprends, ils n’ont rien demandé mais vous savez quoi ? Bah je n’avais rien demandé non plus. C’est comme ça, c’est tout, il faut faire avec. Quelque part, je plains mes parents, mais en y réfléchissant bien, je n'en ai plus rien à foutre.
Si vous voulez entrer dans les détails, si vous voulez savoir quand ça a vraiment merdé, on peut évidemment se pencher sur la question. Bien entendu, certains s’accorderaient à dire que j’ai toujours été comme ça. Nanny numéro deux, par exemple, vous dira que je lui ai volontairement coincé les doigts dans la portière de la voiture avec chauffeur nous emmenant dieu sait où. Pour ma défense, elle venait de me pincer pour que je me tienne droite et puis de toute façon, c’était un accident. J’avais huit ans lorsque j’ai mordu une de mes camarades au sang mais je crois que tous les momes, à un moment donné, ont fait quelque chose du genre. Besoin d’attention, quelque chose du genre. Non, le début des emmerdes, c’était plus tard. Je devais avoir quoi ? 14 ans ? Ouais, surement. Je me suis retrouvée au milieu d’une bande de gorille et de bébé-prostituée, fête d’anniversaire, boom quelconque. J’avais été invité surement parce que ma mère connaissait quelqu’un, ou simplement parce que je fréquentais la même école privée que tous ces abrutis autours de moi. C’était censé être bon enfant, ça a viré film d’horreur. J’étais ordinaire, à l’époque. J’étais ordinaire et j’ai juré d’arrêté parce qu’au milieu de cette toute première crise d’angoisse, j’ai réalisé que j’aurais préféré ouvrir la fenêtre et me jeter directement pour aller m’écraser sur la cinquième avenue plutôt que de devenir comme eux.
Je suis allée m’enfermer dans un placard, ce soir-là. Coincée près de l’entrée, entre des manteaux et des sacs à emmener au pressing, j’ai fait une rencontre incroyable et imprévue. J’ai rencontré Ana, qui m’a juré que jamais je n’aurais à leur ressembler, que je pourrais être différente, meilleure, que je pourrais y échapper. Je ne sais pas ce qui s’est détraqué dans ma tête mais à partir de ce moment-là, sans autre forme de procès, j’ai arrêté de manger. Ça a commencé sans y paraître, le changement était subtil, surement… Nanny numéro six n’a rien remarqué, me laissant faire ma vie, puisqu’à 14 ans, personne n’a besoin d’une Nanny. Doucement, les posters sur mes murs ont changé, mon armoire est devenue plus sombre et mes voyages jusqu’à la salle de bain beaucoup plus fréquents.
Il m’a fallu 4 mois pour me faire vomir pour la première fois. Pour passer du simple contrôle à l’attaque violente de deux doigts plantés au fond de la gorge. 4 mois sans que personne ne remarque réellement, 4 mois pour qu’Ana s’installe dans ma vie, prenne le contrôle de chaque détail, chaque aspect. J’ai perdu du poids, mes joues se sont creusées, mes règles ont cessés, j’ai commencé à avoir tout le temps froid, je m’en foutais, c’était une victoire. Montrez-moi n’importe quel aliment, je peux vous dire à quel point c’est mauvais pour Ana. Je suis de celles qui trouvent toutes les excuses du monde pour ne pas manger, je suis l’agressive qui pète les plombs dès qu’on lui parle de ça, je suis celle qui peut purger une dizaine de fois, aussi… Le poison est là, ancré dans mes vertiges et mes insomnies. Je ne vais pas vous servir toutes les conneries du genre « j’aimerai qu’elle disparaisse, j’aimerai aller mieux » parce que ce n’est pas vrai. Je souffre de Trouble du Comportement Alimentaire, je suis anorexique et j’emmerde le monde. Avec le temps, je suis devenue un cadavre ambulant, émacié, je suis malade mais ça ne m’empêche pas de vivre, d’avancer. Evidemment, j’ai eu des sursauts de lucidité, comme toutes les filles de mon genre, j’ai réussi à aller « mieux » par moment, sauf qu’au final, Ana était là pendant toute mon adolescence et elle fait partit de moi. Je ne me limite pas à ça, la nuance est ailleurs, dans cette peur maladive de devoir manger, dans cette envie de disparaître, petit à petit, de me fondre dans une perfection illusoire. On cherche à me soigner, on me juge, on me demande pourquoi je m’inflige ça. Les gens ne comprennent pas, ils ne comprendront jamais, de toute façon j’ai cessé d’expliquer depuis bien longtemps. On ne fait pas chier les mourants, foutez moi donc la paix… Dit-elle en attendant qu’on la sauve, petite conne cherchant à convaincre l’humanité toute entière qu’elle se fout de tout.
I'll give you my heart, no one lives there anymore. We were lovers, now we can't be friends, fascination ends, here we go again.
Dans toute cette merde, dans tout ce bordel, dans le foutoir que je créais autours de moi, faisant de ma vie un carnage avec une passion digne d’un artiste, il y a quand même eut un sursaut. Deux ans après avoir rencontré Ana, j’ai rencontré pire que cette garce. Henk. Je me souviens de son accent, de son parfum qui persistait en dépit de tout, de la ruelle merdique où il venait de me trouver, derrière un club miteux… Je me souviens de l’état dans lequel j’étais aussi, à vomir à cause d’un trop plein d’alcool et d’une contrariété quelconque, me réfugiant dans mes vices pour ne pas penser au reste… Je me souviens de la première chose à laquelle j’ai pensé en le voyant, aussi, alors que j’utilisais une écharpe volée sur mon chemin depuis la boite pour essuyer ma bouche. L’idée était claire, presque agacée, écho distinct qui décida d’emplir mon crane : « Je ne pourrais jamais parvenir à dessiner son visage, à lui rendre justice, c’est juste impossible ». Je dessinais déjà, à l’époque, c’était mon seul salut et je passais des heures à torturer du papier sous mes croquis trop sombres... Il était planté devant moi et je l’ai suivi, ou bien c’est lui qui l’a fait, le reste est flou comme une bourrasque de vent emportant des millions de flocons de neige… Putain, cette neige, le bordel dans les rues, la vodka et puis ses bras. J’ai compris, pendant cette foutue nuit, qu’il était spécial, qu’il était fait pour moi, aussi con que cela puisse sembler, et que son visage n’était pas la seule chose que j’allais lutter à dessiner sans jamais y parvenir. Ses épaules, ses mains, ses hanches, sa silhouette si fine, presque juvénile, sa peau bardée de tatouages… J’aurais beau passer des heures penchée sur un carnet que jamais, jamais le résultat n’aurait été suffisant. Pas faute d’avoir essayé. Je le traitais de con n’y connaissant rien lorsqu’il venait regarder par-dessus mon épaule, d’ailleurs. Il trouvait ça ressemblant, ne sachant surement pas que tout ce que je voyais, moi, c’était ce qu’il manquait. Sa chaleur, sa façon de parler, ses regards, l’envie de mordre ses lèvres et de passer mes ongles sur le creux de ses reins…
On a tenu deux ans, comme ça. Deux ans à jouer les adolescents fous amoureux qui ne se soucient de rien d’autre. C’est exactement ce que nous étions, à vrai dire. Je voulais vivre avec lui, me réveiller avec lui, je voulais le gifler et venir l’embrasser ensuite en murmurant des conneries en rapport avec ce bonheur nouveau… Sa patience avec Ana était légendaire, sa patience avec moi un peu moins, mais bordel, ce que je l’aimais, ce que ça peut me manquer, aussi. J’ai la gorge qui se sert quand je pense à la fin, à nos erreurs… Je devais aller mieux, surement, je n’sais pas vraiment. Mes règles sont revenues et avant que je ne réalise vraiment, je me suis retrouvée enceinte. Je devais aller mieux mais pas assez pour tout ça, clairement. Je sens encore la douleur, brutale, la panique aussi, la sensation de déraper violemment alors que quelque chose de terrible s’annonçait… Sur le coup, l’idée d’un bébé m’a fait flipper mais puisqu’il était là, tout irait bien, right ?
Faux.
Terriblement faux. Je me suis retrouvée dans une clinique privée après avoir perdu connaissance à l’université et lorsque j’ai pu sortir, c’était après qu’on m’ai annoncé que non, faux espoir, j’étais bel et bien enceinte mais ça n’avait pas tenu, comme si mon corps avait rejeté l’idée, comme si Ana c’était débrouillée pour m’arracher ça. Un sursaut puis la chute, fauchée en plein vol, en moins de huit heures… Rapide, oui, mais vous savez ce qui est encore plus rapide ? Gossip Girl. Quelqu’un à du me voir tomber dans les couloirs, quelqu’un a dû cafter parce que le soir même, c’était affiché partout. Pas le temps de parler à Henk, pas le temps de m’expliquer. Il a préféré croire les rumeurs, croire que je lui avais arraché ça plutôt que de m’écouter. Au fond, il devait bien s’en foutre et ça, j’en ai eu rapidement la confirmation.
Ce soir-là, j’ai tenté de me foutre en l’air. C’était facile. Ana provoquait des crises d’angoisse et j’avais des médicaments assez forts pour assommer un cheval. Cinq, six, dix petites pilules et puis voilà, terminé, basta. Plus de Henk, plus d’Ana, plus de moi, plus de douleur. Personne pour m’arrêter, personne à l’exception de ma mère, remontant chercher un sac différemment parce qu’une autre connasse mondaine avait apporté le même qu’elle a une soirée de charité quelconque. Impensable, vous voyez ? Elle m’a trouvé en passant se repoudrer le nez, vision d’horreur, tout le tralala, sa fille fraichement entrée à l’université, pas dans les bonnes matières mais quand même, allongée sous l’eau d’un bain, inconsciente. Par chance, pour elle du moins, elle est arrivée assez vite. Je blâme ma survie sur les embouteillages, absents pour une fois, de cette ville de merde. Elle m’a tiré de l’eau, elle a hurlé, une femme de ménage est venue, puis les pompiers, puis on m’a ramené d’entre les morts et au passage, on a signé ma mise en Centre de Cure, pour me faire soigner. Bonjour la sonde alimentaire, bonjour la thérapie. Bullshit. Ça, c’était il y a huit mois et j’n’ai appris qu’une chose entre ces murs : mieux mentir pour pouvoir en sortir. La preuve, je suis de retour. Rien n’a changé, sauf que je n’ai même plus Henk pour tenir la distance. Connard qui ne s’est même pas soucié de moi. Ma petite farce avec les cachets étaient partout sur GG, pourtant. Clairement, me savoir en vie ne comptait pas vraiment à ses yeux, ça en dit long sur ma naïveté, sur les deux ans passés avec lui.
J’ai une année à retaper, je change d’orientation, je ne veux plus dessiner, j’l’ai trop fait devant lui, ça ne m’apporte plus de paix, juste des envies de hurler. J’irais étudier la mise en scène ou une connerie du genre, jusqu’à trouver une illumination ou jusqu’à me flinguer correctement. Foie, crane, j’sais pas ce qui va sauter en premier, on verra bien, une fois que j’aurais pété les dents de ce connard de Van Houten, ce abruti de fils de pute, fist-fucking father-fucker, a encore mon cœur et je compte bien le récupérer pour jeter ce palpitant pathétique dans l’Hudson River et ne plus jamais en parler. Avec un peu de chance, le vide partira avec, laissant plus de place aux troubles. Que Gossip Girl se régale, je suis de retour, prête à faire saigner cette putain de ville avant de tomber avec elle. Si parler l'amuse, je vais lui donner de quoi, la jeunesse dorée peut être tordue, on peut être au sommet de cette connerie et ne pas ressembler à une pub J Crew. On peut être au sommet pour pouvoir correctement plonger et emporter un maximum de personne avec soi. Attention, Baby's really on fire, this time.
Prénom/Pseudo : Fleur du Mal. Âge : 23 ans. Où as tu connu le forum : sur Bazzart. Avatar : Felice Fawn. Commentaires : la simplicité, ça fait du bien .
Dernière édition par Viktoria E. Einarsson le Lun 1 Avr - 16:05, édité 12 fois
Invité Invité
Sujet: Re: ( viktoria ) † I want to eat your heart Sam 30 Mar - 21:29
Bienvenue !
Viktoria E. Einarsson
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Sujet: Re: ( viktoria ) † I want to eat your heart Sam 30 Mar - 21:30
Merci
Invité Invité
Sujet: Re: ( viktoria ) † I want to eat your heart Sam 30 Mar - 21:40
Bienvenue sur le forum.
Olivia Wakefield THE CRAZY BITCH AROUND HERE.
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Sujet: Re: ( viktoria ) † I want to eat your heart Sam 30 Mar - 21:56
Bienvenue parmi nous et bon courage pour ta fiche
Viktoria E. Einarsson
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Sujet: Re: ( viktoria ) † I want to eat your heart Sam 30 Mar - 22:31
Merci vous deux
Invité Invité
Sujet: Re: ( viktoria ) † I want to eat your heart Dim 31 Mar - 0:06
Bienvenue parmi nous ! Je ne connaissais pas la jolie demoiselle de ton avatar, tiens
Viktoria E. Einarsson
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Sujet: Re: ( viktoria ) † I want to eat your heart Dim 31 Mar - 0:10
Elle n'est pas énormément connue, en dehors de Tumblr, mais elle était juste parfaite pour Vik
Merci pour l'accueil !
Invité Invité
Sujet: Re: ( viktoria ) † I want to eat your heart Dim 31 Mar - 0:58
Bienvenue parmi nous.
Viktoria E. Einarsson
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Sujet: Re: ( viktoria ) † I want to eat your heart Dim 31 Mar - 0:58
Sujet: Re: ( viktoria ) † I want to eat your heart Dim 31 Mar - 8:13
bienvenue parmi nous je ne la connais pas non plus mais elle est très belle
Invité Invité
Sujet: Re: ( viktoria ) † I want to eat your heart Dim 31 Mar - 9:43
j'adore le gif au début de ta fiche de présentation bienvenue
Grace Hastings
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Sujet: Re: ( viktoria ) † I want to eat your heart Dim 31 Mar - 10:38
Bienvenue parmi nous.
Viktoria E. Einarsson
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Sujet: Re: ( viktoria ) † I want to eat your heart Dim 31 Mar - 10:45
Oh, que des demoiselles ravissantes Merci vous trois
Je vais tenter de terminer ma fiche aujourd'hui, vu qu'il ne me reste que mon histoire à écrire
Invité Invité
Sujet: Re: ( viktoria ) † I want to eat your heart Dim 31 Mar - 13:13
Bienvenue
Viktoria E. Einarsson
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Sujet: Re: ( viktoria ) † I want to eat your heart Dim 31 Mar - 13:15
Merci
Invité Invité
Sujet: Re: ( viktoria ) † I want to eat your heart Dim 31 Mar - 16:24
Bienvenue ma belle
Viktoria E. Einarsson
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Sujet: Re: ( viktoria ) † I want to eat your heart Dim 31 Mar - 16:30
Daddario Merci !
Ryan Lucchese
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Sujet: Re: ( viktoria ) † I want to eat your heart Dim 31 Mar - 18:54
Ton avatar
Bienvenue parmi nous jeune demoiselle
Viktoria E. Einarsson
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Sujet: Re: ( viktoria ) † I want to eat your heart Dim 31 Mar - 18:58
Mon avatar ? MON avatar ? Jensen
Invité Invité
Sujet: Re: ( viktoria ) † I want to eat your heart Dim 31 Mar - 19:24
bienvenue parmi nous
Invité Invité
Sujet: Re: ( viktoria ) † I want to eat your heart Dim 31 Mar - 21:03
Bienvenue && bonne continuation pour ta fiche
Viktoria E. Einarsson
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Sujet: Re: ( viktoria ) † I want to eat your heart Dim 31 Mar - 21:04
Merci vous deux vos avatars !! *-*
Invité Invité
Sujet: Re: ( viktoria ) † I want to eat your heart Lun 1 Avr - 16:41
Fiche validée, bon jeu sur WATR n'oublies pas d'aller de créer un téléphone et de te faire recenser dans la liste des surnoms
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Sujet: Re: ( viktoria ) † I want to eat your heart