RAPHAEL « a l'air d'un ange mais c'est un diable de l'amour.»

Quelle est la différence entre l'Upper East Side et Brooklyn ? Je dois vraiment vous expliquer cela? Vous êtes complétement débiles ou quoi? Dans l'UES, y'a les gens comme moi. Ceux qui brillent et qui ont une énorme. A Brooklyn, y'a tout le reste. Qu'est ce que le luxe ? Mon quotidien. Qui est Gossip Girl ?J'en sais rien moi. Je m'en fiche un peu en fait. Elle peut être qui elle veut, ça reste une paumée qui a rien compris à la vie. Même si, mine de rien, ses petits ragots nous font tous bien rire. Quelles sont tes priorités ? Bah... Moi. Et croyez-moi, c'est déjà pas mal! Parles moi de toi ? (manies, tics, goûts, phobies, autres) : Je suis toujours en train de me mettre en avant. Je suis beau, je le sais, et je le montre. C'est dingue ce qu'on peut accomplir rien qu'avec une jolie tronche et un cerveau pas trop mal formé. Un vrai roi. Adulé et détesté, je laisse personne indifférent. J'ai pas toujours été comme ça pourtant. C'est elle qui m'a changé. Tant mieux d'un côté, je suis bien mieux dans mes pompes dorénavant.

▲ c'est mon histoireMon enfance? Y'a pas grand chose à dire. Déjà, je suis fils unique. J'ai toujours été l'enfant roi. Ce que je désirais, j'avais. Je n'avais pas besoin de faire de caprices, mes parents avaient les moyens de m'acheter tout ce que je voulais. Je n'ai jamais été privé de rien. Étrangement, ça n'a jamais fait de moi un méchant garçonnet. Certes, j'étais pourri gâté mais j'étais conscient de ma chance et étais très reconnaissant envers mes parents. Je collectionnais aussi les bons bulletins à l'école. J'étais la crème de la crème. Tout a changé à mon adolescence mais ça, c'est une autre histoire...

Je la connais depuis que je suis tout gamin. Elle. La fille dont je suis éperdument amoureux. Dont j'étais amoureux en fait. Quand on était gamins, nos parents disaient que si on continuait à passer autant de temps ensemble, on allait finir mariés. On trouvait ça dégoutant. Être amoureux, ça n'avait aucune signification pour moi à cette période. June a pourtant bien vite changé ma vision de la chose. C'est à l'adolescence que je me suis épris de la sulfureuse brunette. Quelle connerie! Je le voyais pas encore pourtant elle me menait à la baguette. Je faisais tout ce qu'elle voulait, quand elle le voulait. A dix-sept ans, on perd notre virginité ensemble. Je pensais que c'était le commencement de notre histoire d'amour, cependant, ça a été tout le contraire. Elle avait pas fait ça pour qu'on soit ensemble ni même parce qu'elle m'aimait... Elle voulait juste faire de moi sa propriété. C'est à ce moment-là que j'ai ouvert les yeux sur sa vraie nature. Une folle furieuse. Très vite, je commence à me rebeller. Elle comprend plus rien, la pauvre. Je suis plus le gentil petit garçon qu'elle a connu, oh non. Je suis despotique et sacrément séduisant de quoi faire régner ma loi. Ça tombait bien, je venais d'en créer une toute nouvelle : ne jamais rater une occasion d'en faire baver à June que ce soit en la ridiculisant, en jouant avec elle ou en la rendant jalouse. Tous les moyens sont bons. Après tout, elle n'avait pas hésité une seule seconde à s'emparer de mon cœur et à le piétiner à la première occasion qui lui était donnée. Une garce, ni plus, ni moins. Depuis ma récente montée de popularité, je fais une allergie aux garces figurez-vous. June, gare à tes fesses, c'est moi le maitre du jeu maintenant.